PARRICIDE: Feizal Durbaree fixé sur son sort le 26 avril

Reconnu coupable d’avoir brûlé vif son père avec de l’after-shave, Feizal Durbaree connaîtra sa sentence le 26 avril. Cet habitant de Bon-Accueil a comparu en Cour intermédiaire jeudi dans le cadre des plaidoiries sur la sentence. Son homme de loi, Me Raouf Gulbul, a demandé la clémence de la cour pour son client, indiquant par ailleurs qu’il a commis son crime sous le coup de la provocation.
Feizal Durbaree, âgé de 31 ans, a été reconnu coupable le 29 mars de coups et blessure causant mort d’homme sans intention de la causer. Il avait plaidé non-coupable. Lors des plaidoiries sur la sentence, son homme de loi, Me Raouf Gulbul, a demandé la clémence de la cour, indiquant que son client avait été provoqué par son père. Il a aussi demandé à la cour de prendre en considération le fait que son client n’a pas d’antécédents. Le juge Azam Neerooa prononcera la sentence le 26 avril.
Feizal Durbaree est accusé d’avoir attaché son père avant de le brûler vif avec de l’after-shave. Ce dernier reprochait à son père de consommer trop d’alcool. Le jour du drame, remonté car il n’arrivait pas à retrouver ses outils, Feizal Durbaree avait décidé de s’en prendre à son  père. Il lui avait ligoté les pieds et les mains à l’aide d’une écharpe sur le lit où il se trouvait avant de le gifler et le questionner sur ses outils disparus. Le vieil homme ne répondant toujours pas, Feizal Durbaree avait ensuite commencé par l’asperger d’after-shave avant de craquer une allumette. Son père l’implorera d’éteindre le feu, mais ce n’est qu’après plusieurs minutes qu’il décidera de verser de l’eau sur lui. En Cour, l’accusé avait déclaré qu’il avait laissé son père dans cet état et était sorti. Ce n’est qu’à son retour qu’il avait appris qu’il était mort. Dans sa déposition à la police, Feizal Durbaree devait avouer avoir brûlé vif son père.
Le Dr Gungadin, qui avait pratiqué l’autopsie, avait conclu que la victime était décédée d’une septicémie à la suite de ses blessures. Le magistrat Azam Neerooa devait conclure que le décès du vieil homme était directement lié aux infections résultant de ses brûlures et que son fils était l’unique responsable.

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