À PARTIR DE JUIN PROCHAIN : LUX* Grand-Gaube rénové au coût de Rs 1,3 milliard

Le groupe LUX* Resorts and Hotels annonce des investissements de l’ordre de Rs 1,3 milliard dans la rénovation de son établissement à Grand-Gaube. Les travaux vont démarrer début juin et la réouverture de l’hôtel est prévue pour le 1er décembre.
Le projet de rénovation du LUX* Grand-Gaube sera financé à partir des revenus provenant de la vente de l’hôtel Tamassa à Bel-Ombre (les murs de l’établissement ont été vendus à la société immobilière Mara Delta, cotée sur le marché officiel de la Bourse de Maurice) ainsi que d’emprunts bancaires à long terme. C’est l’architecte mauricien Jean-François Adam qui a été choisi pour travailler sur ce projet avec l’appui de Kelly Hoppen, décoratrice intérieure de renom. La direction de LUX* est confiante que l’hôtel rénové sera en mesure de proposer des tarifs plus élevés en ligne avec les autres établissements LUX* à Maurice. Paul Jones, Chief Executive Officer de LUX*, est d’avis que cela aura une incidence positive sur la profitabilité du groupe.
LUX* a enregistré pour le premier trimestre 2017 des revenus de l’ordre de Rs 1,5 milliard, en hausse de 2 % comparativement au trimestre correspondant de l’année précédente. Les profits après impôt se sont chiffrés à Rs 255,5 millions contre Rs 260,2 millions pour les trois premiers mois de 2016. La direction observe que les hôtels se trouvant à Maurice ont affiché des résultats satisfaisants, le chiffre d’affaires et les profits opérationnels grimpant de 5 % et de 12 % respectivement. Aux Maldives, l’établissement LUX* South Ari Atoll, précise-t-on, « dit not perform as expected due to increased compétition » alors qu’à La Réunion, LUX* Saint Gilles a amélioré sa performance.
« Malgré la dépréciation de la livre sterling de près de 15 % pour le trimestre, nous sommes heureux de voir que la stratégie du groupe a eu un impact positif sur ses établissements à Maurice. Le LUX* South Ari Atoll, aux Maldives, n’a pas encore eu le succès escompté, dû principalement à une compétition accrue. L’environnement dans lequel opère le groupe aux Maldives devient de plus en plus difficile mais nous sommes confiants que les résultats iront en s’améliorant », commente Arnaud Lagesse, président du conseil d’administration de LUX*, dans un communiqué de presse.
Le premier trimestre 2017 a été marqué par un taux d’occupation de 83 % des hôtels du groupe,  similaire à celui enregistré pendant la même période l’an dernier. Les revenus moyens par chambre ont augmenté de 4 % alors que le niveau d’EBITDA (Earnings Before Interest Tax Depreciation and Amortisation) a connu une hausse de 2 % par rapport à l’année précédente pour atteindre Rs 450 millions. Les profits trimestriels ont atteint Rs 255,5 millions, soit Rs 5 millions de moins que pour la période janvier-mars 2016. Cette réduction est expliquée par une hausse des charges financières et amortissements liés au redéveloppement de LUX* South Ari Atoll aux Maldives.
Pour les neuf premiers mois de l’exercice financier (juillet 2016-mars 2017), le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de Rs 4,1 milliards, semblable à celui de la période correspondante de la précédente année financière. Les bénéfices nets se sont chiffrés à Rs 547 millions, soit une augmentation d’environ Rs 37 millions. LUX* rapporte que son taux d’endettement (gearing) se situait à 34 % à fin mars 2017, un niveau bien en dessous de la moyenne de l’industrie hôtelière mais ce taux passerait à 42 % suite aux emprunts qui seront contractés pour la rénovation de LUX* Grand-Gaube.
Selon Paul Jones, les résultats pour l’année financière 2016-2017 s’annoncent positifs pour le groupe. Le niveau des profits pourrait être similaire à ceux de l’année précédente (Rs 407,2 millions) à condition que l’environnement des affaires ne se détériore pas et qu’il n’y ait pas de dépréciation continue de la livre sterling et de l’euro. Par ailleurs, LUX* annonce pour fin 2017 l’ouverture de deux établissements, LUX* Bodrum en Turquie et le LUX* North Male Atoll aux Maldives, pour lesquels il a obtenu les contrats de gestion.

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