PLAN DE RELOGEMENT : Que cesse ce “tug of war” entre GM et municipalité, a déclaré Hyder Raman

Réunissant la presse ce matin au Centre social Marie Reine de la Paix, Port-Louis, la Street Vendors Association (SVA), par la voix de son président Hyder Raman, a demandé aux autorités compétentes de mettre leurs différences politiques de côté pour l’avancement du dossier lié au relogement des marchands ambulants de la capitale. Cette « guéguerre » entre gouvernement et gestionnaires de la municipalité doit cesser afin de permettre aux 2 000 marchands, privés d’emploi depuis septembre 2012, « de travailler dignement ».
La SVA a lancé ce matin un appel au leader de l’Opposition Alan Ganoo et au Premier ministre Navin Ramgoolam. Lasse d’attendre, elle demande à connaître la décision de la municipalité de Port-Louis en ce qui concerne les marchands ambulants frappés d’une interdiction de la Cour suprême d’écouler leurs produits dans un rayon de 500 mètres autour du marché central.
Déplorant la lenteur administrative, l’amateurisme de la Municipalité de Port-Louis (MPL) et le manque de transparence dans ce dossier, Hyder Raman a lancé aux colporteurs de la capitale ce matin que la SVA compte se rendre à la prochaine réunion du Conseil (la semaine prochaine) en vue d’obtenir des réponses aux questions laissées en suspens depuis le début de l’année. Le président de l’association a également pointé du doigt certains politiciens qui ont fait du dossier des marchands ambulants leur « cheval de bataille » lors de la campagne électorale précédent les municipales.
« Finn ena bann aspiran konseye ki pandan zot kanpagn finn dir ki enn fwa o pouvwar, zot pou resi revok sa linterdiksion-la. Zot finn mem propoz pou dekret sertin zonn dan Por-Lwi bann zonn pietonie », a-t-il lancé. Et de s’interroger : « Zordi ki finn arive ? »
Hyder Raman a également soutenu que des marchands ambulants « se seraient laissé berner par des politiciens ». Soulignant la victimisation des marchands ambulants de la capitale, la SVA a aussi demandé au PM, « sur une base humanitaire », d’accorder un intérêt spécial à ce dossier. L’association réclame également une rencontre avec Anil Bachoo, VPM et ministre des Infrastructures publiques, en vue de connaître ce qu’a décidé le gouvernement. « Nou seki nou anvi kone, se ki pou ariv nou ? Nou pa kapav kontign peye pou sa lafrontman politik-la ! », a conclu Hyder Raman.

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