La pression s’accentue sur Amicorp (Mauritius) Ltd

Les autorités indiennes s’intéressent au rôle de cette Management Company, enregistrée par la FSC, dans les transferts de fonds à partir des LoU de la Punjab National Bank

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Un rapport attendu de la Banque de Maurice sur les Rs 3 milliards avancées par la SBI (Mtius) aux diamantaires indiens, cités dans ce cas sans précédent

Avec la pression allégée au sujet du recouvrement des Rs 3 milliards avancées par la State Bank of India (Mauritius) aux diamantaires indiens, par le truchement de Letters of Understanding (LoU) de la Punjab National Bank, la pression s’accentue sur la Management Company, incorporée par la Financial Services Commission. Ainsi, l’Amicorp (Mauritius) Ltd), avec Shakeel Toorabally en tant que Managing Director, fait partie des 1 200 “Shell Companies” identifiées par l’Enforcement Directorate de l’Inde comme faisant partie du réseau de détournements et de blanchiment de fonds de l’ordre de Rs 60 milliards (USD 1,8 milliard) par le tandem Nirav Modi et Mehul Choksi, avec des transactions opérées par la Punjab National Bank. Du côté de la Financial Services Commission, l’enquête diligentée depuis le week-end dernier se poursuit alors que la Banque de Maurice vérifie actuellement si toutes les “Prudential Measures” en vigueur ont été suivies au niveau de la SBI (Mauritius) dans le déboursement de ces fonds dans des comptes Nostro au début de mars de l’année dernière.

« In a big revelation in the Punjab National Bank (PNB) fraud case, the Enforcement Directorate said that 120 shell companies are suspected to be involved in the Rs 11,400-crore scam. The ED further claimed that out of these 120 shell companies, 80 firms were being used by billionaire jeweler Nirav Modi and his uncle Mehul Choksi to route funds, adding that all the suspected companies are now being investigated », note la presse indienne. À la suite de ces indications, les autorités fiscales de la Grande Péninsule ont déjà transmis à la FSC, à la Mauritius Revenue Authority et à la Financial Intelligence Unit, entre autres, une série de “Querries” sur le rôle de la Management Company, agissant au nom de Forcim Worldwide Investment Ltd, détenant une GBC I Licence en date du 10 mars 2014.
Le dénommé Shakeel Toorabally, d’Amicorp (Mauritius) Ltd, entité paravent pour l’Enterprise Emerging Market Fund BV, dont la PO Box est à Curaçao (Antilles néerlandaises), est appelé par la FSC aux termes de loi à fournir tous les détails sur les mouvements de fonds au nom de cette société offshore. Mais les premières indications sont que les fonds n’auraient pas transité par les comptoirs de l’Official Banker de Forcom Worldwide Investment Limited. À ce stade de l’enquête, aucune des sources autorisées n’a voulu confirmer les détails de cette opération de transfert de USD 92 millions par la SBI (Mauritius).

« L’enquête suit son cours et toute information pertinente sera communiquée à qui de droit dans le respect des dispositions de l’accord sur l’Exchange of Information avec les autorités indiennes », fait-on comprendre officiellement dans les milieux autorisés.

Si pour le recouvrement des Rs 3 milliards, un ouf de soulagement est poussé au sein de la SBI (Mauritius) Ltd, avec la garantie de remboursement par la Punjab National Bank, la direction de cette banque devra répondre à des interrogations dans le cadre d’une enquête confiée à la Banque de Maurice. Dépendant de ces “Findings”, la Banque centrale devra décider de la marche à suivre contre cette banque.

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