PRYSM: Du jazz clairement et simplement

Même quand il renonce au dernier battement parce qu’il vient d’entendre la note finale du pianiste, Benjamin Henocq a le geste élégant et ce petit sourire de satisfaction en coin, qui montre que le plaisir de l’écoute ne se vit pas que dans la salle. Le trio Prysm a offert mardi soir un pur moment de plaisir au Conservatoire François Mitterrand, qui semble planer dans la mouvance du jazz progressif, avec des clins d’oeil à Keith Jarett, Bill Evans, Herbie Hancock et quelques autres. En superbes héritiers, en insatiables passionnés, ces musiciens apportent un art sur scène une façon de jouer tout à fait époustouflante et recréent aussi le monde à leur manière.

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