PUBLIC OFFICIAL USING OFFICE FOR GRATIFICATION : Le procès de l’ex-Registrar de l’UTM renvoyé au 10 novembre

Le procès intenté à l’ex-Registrar de l’Université de Technologie Sanjiv Kumar Babooa, arrêté en 2012 par la Commission anticorruption (ICAC) sous l’article 7 de la Prevention of Corruption Act, a été appelé en Cour intermédiaire hier devant la magistrate Ida Dookhy-Ramburrun. L’affaire a été renvoyée au 10 novembre, quand les deux parties seront appelées à présenter leurs arguments sur une motion logée par la défense au sujet des charges logées contre son client.
Sanjiv Kumar Babooa est accusé d’avoir faussé les minutes of proceedings d’une réunion du board de l’UTM, dont il était le secrétaire. Cette rencontre concernait le recrutement de certaines personnes à l’institution tertiaire. Il est poursuivi sous sept charges de « public official, willfully, unlawfully and criminally, make use of his position for a gratification for another person. » Le contentieux autour des recrutements dans cette institution aurait commencé par la nomination de l’épouse d’un ex-ministre au poste de Dean of Faculty alors qu’elle n’avait pas les qualifications requises. L’University of Technology Act stipule que c’est le Registrar qui agit en tant que secrétaire au board et au Staff Committee (SC). Le Registrar sélectionne ainsi les candidats potentiels et soumet une liste au SC qui nomme un Interview Panel pour se pencher sur le dossier des candidats. Le comité remet ensuite ses recommandations au board à qui revient la décision finale. Or, il est reproché à Sanjeev Kumar Babooa d’avoir embauché certaines personnes au sein de l’administration de l’UTM n’ayant pas les qualifications requises. Selon l’acte d’accusation de l’ICAC, l’ex-Registrar de l’UTM aurait en 2009 donné une augmentation salariale non justifiée à plusieurs Accounts Clerks qui venaient d’être embauchés. Cette augmentation n’avait pas reçu l’aval du Staff Committee et du Board de l’institution. Des Word Processing Officers qui ne possédaient pas les qualifications requises auraient aussi été recrutés. Certains d’entre eux ne seraient pas passés par la procédure d’appel à candidature pour être sélectionnés. Cette enquête de l’ICAC datait de plus d’un an et demi avant l’arrestation de Babooa. Ce n’est qu’en janvier que le Staff Committee a décidé de suspendre Sanjiv Kumar Babooa après avoir pris connaissance de certains reproches internes au niveau des manquements administratifs. Un comité disciplinaire avait alors été institué pour se pencher sur cette affaire. Sanjeev Kumar Babooa avait obtenu la liberté conditionnelle après avoir versé une caution de Rs 15 000 et signé une reconnaissance de dettes de Rs 75 000.

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