Quatre-Bornes – Meurtre : Sabilla Taroo étranglée sur son lieu de travail

Sabilla Banoo Taroo, née Surroop, âgée de 55 ans, a été tuée sur son lieu de travail à Morcellement-Dookhun, Quatre-Bornes, mardi. L’autopsie pratiquée par le Dr Maxwell Monvoisin, hier, a attribué son décès à une compression de la nuque. La Criminal Investigation Division (CID) de la région soupçonne qu’elle est tombée sur un ou des cambrioleurs – qui l’aurai(en)t étranglée.

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La victime, qui réside à Belle-Rose, travaillait comme femme de ménage chez deux personnes à la rue Pureté. Elle a quitté la maison vers 9 h mardi pour se rendre chez un couple, gérant d’une pharmacie. Le couple a confirmé à la police que Sabilla Taroo est bien venue chez lui et qu’elle est partie peu après midi. D’ailleurs, c’était les deux dernières personnes à l’avoir vue vivante pour la dernière fois. Elle s’est rendue dans une deuxième maison dans cette rue pour effectuer des tâches ménagères. Comme la propriétaire est à l’étranger, elle a laissé les clés à la victime.

« Li abitie al laba sak mardi ek zedi », a expliqué son fils de 23 ans à la police. Ce dernier ajoute que sa mère était normalement de retour à Belle-Rose vers 16 h. Comme le temps passait, ses proches se sont inquiétés.
« Nounn telefon li enn premye fwa apre 4er. Li pann reponn », a déclaré son fils. Mais lors du deuxième appel peu avant 18 h, le jeune homme avance que cette fois-ci, le cellulaire de sa mère était éteint.

Le jeune homme et son père se sont dirigés vers la maison en question qui se situe non loin de l’hôpital Victoria. D’ailleurs, ils ont un double des clés en leur possession. Ils sont tombés sur une scène déchirant en découvrant Sabilla Taroo au sol près de la cuisine. Elle portait des traces de strangulation au cou alors que du sang était visible sur son visage. « So lekor ti fre. Li pa ti pe respire », a déclaré son fils. Ils ont alors alerté la police. L’équipe du sergent Deepoo de la police de Quatre-Bornes s’est rendue sur le lieu pour un constat et elle a appelé le Samu.

Une fois sur place, un médecin a confirmé que la quinquagénaire avait déjà rendu l’âme. Outre le Dr Maxwell Monvoisin, plusieurs hauts gradés ont fait le déplacement sur la scène du crime dont le surintendant Bansoodeb, responsable de la CID de la Western Division, le SP Beefye, le chef inspecteur Ramasawmy qui est le station manager de Quatre-Bornes, et les Detective inspectors Thandrayen et Ramasawmy de la CID de Quatre Bornes.

Après les différents prélèvements effectués par la Scene of Crime Office (Soco), le cadavre a été transféré à la morgue de l’hôpital Victoria à Candos. Le cas était traité comme un « suspected foul play » jusqu’à la confirmation de l’autopsie mercredi. Les funérailles de Sabilla Taroo ont eu lieu le même jour. Entre-temps, la CID de Quatre-Bornes a entendu le couple, qui a vu la victime pour la dernière fois, l’époux de la victime et son fils. Ils ont été autorisés à partir après avoir donné leurs versions. Ces derniers n’ont pas été en mesure de confirmer si quelque chose a été volé dans la maison car seulement la propriétaire et la quinquagénaire pouvaient donner ces précisions.

Les limiers comptent visionner les différentes images des caméras de Safe City en vue d’obtenir des éléments pouvant faire avancer l’enquête. Ils soupçonnent que le ou les voleurs étaient au courant que personne n’habitait cette maison ces derniers temps. Sauf qu’ils ont été surpris par la présence de la femme de ménage. Sabilla Taroo laisse derrière elle deux fils âgés de 23 et 18 ans. Ses proches avancent qu’elle était « joviale ». « Elle voulait économiser assez d’argent pour acheter une voiture car elle était fatiguée de marcher ou prendre l’autobus pour se rendre à son travail », a déclaré son fils aîné. La CID de Quatre-Bornes poursuit son enquête avec la collaboration de la Major Crime Investigation Team (MCIT).

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