RELATIONS SEXUELLES AVEC UNE ADO : Un père de famille obtient le bénéfice du doute

La magistrate Wendy Rangan a accordé hier le bénéfice du doute à Louis Marcus Brutus, accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec l’amie de sa fille, âgée de 12 ans, alors que la jeune fille était venue passer quelques jours chez lui. La juge n’a pas retenu la version de l’adolescente, remplie, selon elle, « d’incohérences ».
Louis Marcus Brutus était poursuivi sous la charge de “sexual intercourse with a minor under the age of 16 (Two Counts)”, en violation à la section 249(4) du code criminel. Il lui était reproché d’avoir, à deux reprises (le 19 octobre 2009 et le 19 novembre 2009), abusé sexuellement de l’amie de sa fille à son domicile, à Cité Richelieu. L’homme avait plaidé non coupable. Selon la version de la jeune fille, les faits remontent à 2009, alors qu’elle était âgée de 12 ans. Elle était amie avec la fille de l’accusé, une certaine Joelle. En octobre et novembre 2009, elle avait passé la nuit chez son amie. Alors qu’elle dormait aux côtés de cette dernière ainsi que de sa soeur cadette, l’accusé aurait alors « versé du Fanta » dans son oreille. N’ayant plus assez espace pour dormir, l’épouse de l’accusé lui aurait ensuite proposé de « dormir sur un matelas » dans le salon. Selon la jeune fille, Louis Marcus Brutus avait partagé le même matelas. Et c’est vers minuit qu’il aurait sexuellement abusé d’elle. Selon sa version, elle n’aurait pu crier, car l’accusé l’aurait bâillonnée, se demandant ensuite comment l’épouse de l’accusé n’avait cependant rien remarqué ni entendu. Le père de son amie lui aurait demandé de ne pas ébruiter l’affaire, mais elle se serait toutefois confiée à une autre amie.
Lors de son contre-interrogatoire, l’adolescente avait indiqué que Louis Marcus Brutus ne l’avait pas personnellement invitée à passer la nuit chez lui. Une fois chez elle, elle aurait raconté la vraie version à son père. Mais Louis Marcus Brutus a nié toutes les accusations, soutenant que ce soir-là, il avait dormi avec son épouse. Sa fille ainsi que son amie auraient fait des fausses allégations, selon lui, car il avait interdit à cette dernière de fréquenter ses enfants, estimant qu’elle était « impolie ».
En écoutant la version des faits de la plaignante, la magistrate Wendy Rangan a trouvé « difficile de croire » que la filette avait été abusée à deux reprises alors que l’épouse de l’accusé dormait à côté et n’avait rien entendu. « I equally find it odd that the complainant would have gone to the accused’s house to stay overnight and would have agreed to sleep on a mattress with the accused and his wife a month after having been sexually abused by the accused. The casual way in which she alleged that the second instance of sexual abuse happened in the same manner as the first time does not lend credence to her version », a souligné la magistrate. Cette dernière a également fait ressortir que Joelle n’avait pas été appelée à témoigner et que le fait que l’accusé n’avait rien dit au père de l’adolescente ne l’incriminait en aucune façon. La magistrate n’a donc pas retenu la version de l’adolescente, accordant ainsi le bénéfice du doute à Louis Marcus Brutus.

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