REMAKE : Bérenger annonce la disparation complète des traces de cancer

Le leader du MMM a fait part samedi de sa joie d’apprendre dans une lettre du professeur de l’institut de cancérologie où il a suivi des traitement au début de l’année que les examens de l’imagerie par résonance magnétique, « montrent la disparition de tout élément suspect tant au niveau de l’oropharynx gauche que des chaînes ganglionnaires cervicales… Au total, la situation clinique et le résultat de l’exploration radiologique sont en faveur d’une rémission complète ».
Paul Bérenger a donc annoncé que la disparition complète du début de cancer qui avait été observé est confirmée. Interrogé au sujet de son retour au parlement, il a affirmé qu’il n’était pas pressé et que la question sera évoquée au niveau du MMM et avec le leader actuel de l’Opposition, Alan Ganoo, qui fait un excellent travail.
Commentant la décision de la commission du Pourvoi en Grâce concernant les condamnés de l’Amicale, Paul Bérenger a estimé que « même le langage utilisé par la commission de Pourvoi en Grâce est terriblement cruel vis-à-vis des condamnés et des concernés ». Il a invité les parents des condamnés à garder espoir parce qu’un éventuel gouvernement MSM-MMM reviendra sur tout le dossier et mettra sur pied une criminal cases review commission qui avait été proposée par le MMM au Parlement récemment et qui a été refusée. Il a observé que dans le cas de l’Affaire Amicale, il est difficile de trouver des « new evidences ». Toutefois, les preuves qui ont été mal gérées et qui n’ont pas été prises en considération existent, dit-il. « Le gouvernement a agi de manière inhumaine en restreignant la possibilité d’ouverture d’enquête uniquement s’il y a fresh evidence. »
Le leader du MMM se dit sceptique quant à la proposition de Rama Valayden concernant l’institution d’une commission d’enquête. « Nous réfléchirons profondément à ce sujet et nous y reviendrons mercredi lors de la réunion hebdomadaire MSM-MMM », a-t-il dit.
Abordant le dossier de la Syrie, Paul Bérenger a affirmé qu’après avoir examiné les déclarations de Navin Ramgoolam à ce sujet, il a constaté qu’il y a unanimité sur une chose. « S’il est prouvé que le gouvernement syrien a massacré sa population y compris les enfants avec des armes chimiques, il faut qu’il y ait une punition. » Selon lui, la question est de savoir quelles preuves existent. Les précédents de l’Irak et les agissements du Premier ministre Tony Blair et de Georges Bush, ont créé une grande méfiance. Il estime que dans la situation actuelle, il n’y pas que les États-Unis et la Grande-Bretagne. Même la France de François Hollande a fait une enquête indépendante. Paul Bérenger s’est déclaré en faveur d’une proposition faite par Geoffrey Robertson, avocat international spécialiste des Droits de l’homme, qui a proposé la nomination par la secrétaire général des Nations unies de juges internationaux indépendants et respectés pour confirmer ou non si le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques contre son peuple. « À ce stade, nous nous opposons à des frappes militaires contre la Syrie », a soutenu Paul Bérenger. Le leader du MMM a estimé par ailleurs qu’il y a un abus par la Russie des pouvoirs de veto au conseil de sécurité. Lequel droit de veto est déjà, selon lui, une injustice du fait que seulement cinq pays peuvent en faire l’usage. Selon lui, ce n’est pas la première fois qu’il y a un abus du droit de veto et certains pays estiment qu’on peut attaquer sans le feu vert du conseil de sécurité. « Nous disons non. Le secrétaire général des Nations unies a réaffirmé qu’on a le droit d’avoir recours aux armes sous la charte des Nations unies dans deux cas à savoir l’autodéfense et avec le feu vert du conseil de sécurité », observe Paul Bérenger, qui a noté qu’en cas d’abus de droit de veto, une action peut être prise à travers l’Assemblée générale des Nations unies. Cette dernière a déjà adopté des résolutions contre un pays qui bloque des résolutions par son droit de veto, en prenant une décision contournant ainsi ce veto. Elle avait agit contre la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis. Selon lui, il faut avoir une majorité de pays qui soutiennent le projet d’institution d’un panel de juges et venir à l’Assemblée générale des Nations unies avec une résolution. Paul Bérenger a aussi fait mention de la proposition de The Economist à l’effet qu’il fallait accorder un délai moral à la Syrie pour qu’elle remettent ses armes chimiques aux Nations unies afin de montrer sa bonne foi et de ne pas agir militairement avant la fin de ce délai.
S’agissant des travailleurs bangladeshis et des étudiants népalais, Paul Bérenger a annoncé à Veda Baloomoody, porte-parole des questions syndicales au parlement de lui soumettre un rapport. Après les cafouillages, le gouvernement avait arrêté un certain nombre de personnes avec l’intention de les poursuivre pour damaging property by gang. Ce qui les aurait permis de se présenter devant un magistrat et de présenter leur défense. Cela n’a pas été le cas. Il a observé que ces travailleurs n’ont pas été expulsés sous la Deportation Act qui aurait nécessité l’intervention d’un magistrat. « Les autorités sont passées par un complot entre l’employeur et le ministre du Travail, d’après ce que j’ai vu.Les employeurs ont annulé leur emploi sans passer par un comité disciplinaire et ont informé le ministère de leur décision. Aussitôt cela fait, ils ont été rapatriés. Il n’y a pas de justice naturelle. Par contre, il y a eu le ton arrogant du ministre du Travail », a-t-il conclu, estimant que cela ne fait pas honneur à Maurice. Paul Bérenger a demandé aux syndicats d’informer l’opposition de ces situations plus tôt de manière à ce qu’elle puisse défendre les gens concernés.
Pour ce qu’il s’agit des étudiants népalais, Paul Bérenger a estimé que la responsabilité de l’État est engagée. La MQA, qui donne l’autorisation aux universités de venir à Maurice, est une institution gouvernementale. Paul Bérenger a demandé au gouvernement de ne pas déporter les étudiants mais au contraire de les aider et de revoir la liste des institutions qui ont été autorisées à opérer ici, à prendre l’argent des malheureux et de revoir leurs méthodes de recrutement à l’étranger.

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