À RIVIÈRE-DU-REMPART : Bizin majorite pou vine PM, a déclaré Navin Ramgoolam

Navin Ramgoolam a clôturé sa série de meetings régionaux, organisés par l’alliance PTr-MMM, à Rivière-du-Rempart, où un meeting avait été renvoyé du fait des intempéries la semaine dernière. L’occasion pour le leader travailliste d’exhorter l’électorat de la circonscription à voter bloc. « Chaque candidat ou koupe, ou fer di tor ou mem si ou le mo vine Premie minis. Bizin majorite pour vine PM », a-t-il lancé.
Pour Navin Ramgoolam, « il n’est un secret pour personne que l’alliance PTr-MMM aura le gouvernement » après les élections. « Tou dimoun kone ki pou gagn gouvernman, surtout après le succès du rassemblement de dimanche Place du Quai. » Le leader du PTr a insisté sur le fait que les élections générales « ne sont pas des élections villageoises », rappelant qu’elles « visent à choisir le gouvernement qui sera au pouvoir » et précisant : « Or, le choix est clair. Il s’agit de choisir entre l’homme du passé et  l’équipe de l’avenir. » Selon lui, l’Alliance Lepep doit « vraiment être désespérée pour aller chercher l’aide de Harish Boodhoo ». Et de lancer que ce dernier est l’auteur du slogan « sak zako protez so montagne et bizin arrache mauvais lerbe » avant de rappeler comment, après les élections de 1976 : « Harish Boodhoo avait voulu remplacer Kher Jagatsing  comme secrétaire général du PTr. Il avait sollicité l’avis de sir Seewoosagur Ramgoolam et ce dernier lui avait déconseillé de se présenter pour ce poste. » Il a aussi soutenu que son père lui aurait confié que « Harish Boodhoo aurait mené le PTr à sa perte ». Quant à sir Anerood Jugnauth, selon lui toujours : « Il avait limogé Harish Boodhoo comme Chief Whip en 1985 parce qu’il voulait prendre le poste du ministère de l’Intérieur. À la suite de cette décision, Harish Boodhoo avait mené une campagne contre SAJ, l’accusant de “prendre kass dan tente” ». Il termine en disant observer qu’aujourd’hui, « Kee Cheong s’assoit a côtés de Harish Boodhoo ». Une large partie de son intervention a été consacrée à sir Anerood Jugnauth et ses « tentatives de s’ingérer dans l’enquête de l’ICAC dans le cadre de l’affaire Medpoint ».
Navin Ramgoolam s’est « réjoui » des trois candidats présentés dans la circonscription, à commencer par Mahen Gungaparsad, qui a démissionné de ses fonctions en tant que directeur de l’Institut Culturel d’Ilot. Il a aussi rendu hommage à Raj Pentiah, qui faisait carrière dans le judiciaire et « qui aurait pu devenir juge » plus tard et, finalement, à Prakash Meenowah, « qui a déjà battu SAJ par plus de 7 000 voix dans le passé ». Il s’est ainsi dit « satisfait » que cette équipe ait montré sa conviction de remporter le scrutin.
Concernant la réforme constitutionnelle, Navin Ramgoolam a rappelé que c’est lui qui sera Premier ministre après les élections. « La loi sur la réforme électorale sera préparée par la suite. » Il a ainsi invité l’électorat à voter pour Paul Bérenger et lui, qui constituent, dit-il, « une équipe qui défendra l’intérêt de la population et du pays ».
Paul Bérenger, qui est intervenu avant de se rendre à Quatre-Bornes, s’est pour sa part dit « convaincu », et ce sur la base de son « expérience », de bénéficier d’un 3-0 dans la circonscription No 7. Le leader du MMM a par ailleurs insisté sur l’importance de « relancer l’économie dans la justice sociale » et « d’éliminer la misère ». Pour lui, « le choix est clair » entre l’Alliance de l’Unité et de la Modernité et « l’alliance de la division ». Il a cependant lancé un appel pour que la campagne prenne fin « dans le calme ».
Jayen Cuttaree a pour sa part fait une rare apparition pour dénoncer ce qu’il appelle « l’égoïsme » de sir Anerood Jugnauth qui, dit-il, « travaille d’abord pour son seul intérêt ». Il s’en est ensuite pris à Vishnu Lutchmeenaraidoo. « En 1982, il avait encouragé la cassure. Et, après la cassure du gouvernement, il a été le premier à se joindre au MSM afin d’occuper le poste de ministre des Finances. » Et de s’attaquer ensuite à SAJ. « SAJ s’était servi de Satcam Boolell pour pendre le pouvoir afin de chercher par la suite la dissolution du PTr. Lorsque sir Satcam Boolell a refusé de le faire, il l’a limogé de son gouvernement. »
Mahen Utchanah, qui présidait le meeting, est allé plus loin dans ses attaques contre  sir Anerood Jugnauth. Parmi les autres orateurs présents hier figuraient entre autres Cader Sayed Hossen et Mukeshwur Choonee.

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