SAISIE DE RS 10,3 M DE DROGUE : La douane cible les produits cosmétiques

Les officiers de la Customs Anti-Narcotics Section (CANS) de la Mauritius Revenue Authority (MRA) ciblent les produits cosmétiques en provenance d’Afrique depuis ces dernières semaines, soupçonnant ainsi une nouvelle stratégie mise en place par les trafiquants de drogue pour faire entrer des stupéfiants sur notre territoire. En mai dernier, cette unité avait d’ailleurs saisi 1,6 kg d’héroïne, cachée dans des bouchons de tubes de cosmétiques, ainsi que, le mois suivant, Rs 25 M de cette même drogue dissimulée dans des tubes de mascara. Le dernier cas en date remonte à vendredi dernier, où Rs 10 350 000 de drogue ont été découvertes dans des rouges à lèvres. L’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) estime que ce serait le même réseau qui serait derrière toutes ces importations. Depuis plusieurs semaines, la police a recueilli des informations sur les agissements de certains suspects par rapport à ce réseau de drogue.  
En ce qui concerne la saisie de vendredi, la CANS s’est rendue dans l’entrepôt d’une compagnie de courrier à Plaisance, où les douaniers se sont intéressés à une boîte en carton contenant six paquets de forme circulaire, enveloppé par du ruban adhésif, et ce alors que deux autres petites boîtes renfermaient 48 rouges à lèvres.
En passant les paquets au scanner, les officiers ont découvert 13,20 kg de cannabis et 162 g de méthamphétamine. Même le chien renifleur Zeus a réagi positivement en présence de ce colis. L’ADSU a été alertée de cette découverte et les enquêteurs ont alors appris que la parcelle, en provenance du Nigeria, avait transité par La Réunion à bord du vol MK 852 pour finalement atterrir à Maurice vendredi. Les colis en provenance de “high risk country” faisant l’objet d’une attention particulière de la part de la MRA, c’est donc tout naturellement que celui contenant la drogue a intéressé la douane. Le paquet était destiné à un particulier habitant Albion mais personne n’est venu le récupérer, faisant penser aux enquêteurs que le nom du destinataire est fictif. L’enquête se poursuit sous la supervision du DCP Choolun Bhojoo et du surintendant Sharir Azima.  

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