SCANDALE À LA MAIRIE DE BEAU-BASSIN/ROSE-HILL:Les recrues électoralistes privilégiées aux dépens d’anciens employés

Si à Quatre Bornes, l’embauche de general workers a provoqué le licenciement de plus de 80 employés de la compagnie Securiclean, à Beau-Bassin/Rose-Hill, les recrues électoralistes provoquent, elles, une vive frustration chez les employés existants, la raison étant que les nouveaux venus se sont vus directement affecter, depuis le 5 novembre, aux postes de « refuse collector » tandis que des employés qui ont agi comme « acting refuse collectors » – dont certains sur une période de 10 ans – ont été lésés et continuent à être transférés d’un poste à un autre.
Toute cette affaire a été portée par le syndicat de la municipalité,  la Union of Municipality Workers devant le secrétaire de la ville. Une lettre a, en effet, éfé adressée à M. Mulloo, jeudi 15 novembre, dans laquelle le président du syndicat, Jean Marie Laviolette, écrit que « suite à banne recrutement ki fine faire le 5 novembre 2012 et la plupart fine nommé direct refuse collector et cot sa fine créé un grand frustration dans municipalité et syndicat fine sollicité par beaucoup travayer ki ti pé déjà faire acting refuse collector. »
Le syndicat explique aussi au secrétaire de la ville que certains de ces anciens travailleurs qui comptent 7, voire 10 ans de service et qui ont assuré l’intérim comme refuse collector ont été interviewés le 15 septembre 2010 et le 7 mai 2012 pour accéder à ces postes sans succès et sont ballotés d’une affectation à une autre alors que les nouvelles recrues se sont vu attribuer les postes concernés.
Aussi le syndicat a voulu savoir de l’administration pour quelles raisons ceux qui ont assuré le service ont été redéployés ailleurs et pourquoi ils n’ont pas été titularisés à ces postes, au lieu d’y nommer des nouveaux venus. Le syndicat veut aussi savoir si la Local Government Service Commission a été informée de la situation des acting refuse collectors et si les conditions imposées par cet organisme ont été respectées. « Bane travayer la pe bien stressé et nou espéré ki nou gagne ene reponse au plus vite possible et nou au syndicat nou pé crier scandale. Nou pé demande ki nomme sa banne ki ti faire acting la au plus vite », écrit le syndicat au secrétaire de la ville, M. Mulloo.
La Union of Municipality Workers dit aussi se réserver le droit de saisir l’Equal Opportunities Commission de cette injustice ou à déclarer litige sur ce dossier. Si une rencontre a eu lieu vendredi entre le syndicat et le secrétaire de la ville, elle n’a pas permis d’aplanir le contentieux et encore moins de régler le problème puisque le ton est monté entre M. Mulloo et le négociateur du syndicat, Jack Bizlall. Ce dernier, exaspéré par l’attitude de son interlocuteur, a effectué un walk-out de la réunion.

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