Une bonbonne d’oxygène a explosé en salle à la mi-journée de mercredi au SSRNH
La bonbonne d’oxygène qui a explosé à la Cardiac Unit du Sir Seewoosagur Ramgoolam National Hospital, et faisant deux victimes, mercredi, sera examinée par les experts du Forensic Science Laboratory. L’Exhbitit est pour le moment placé sous séquestre au poste de police de Pamplemousses.
Outre une enquête interne initiée par le ministère de la Santé, la police mène la sienne et compte d’ailleurs interroger une infirmière (43 ans), qui est sous observation à la Burns Unit de l’hôpital Victoria. Même si elle a été brûlée aux pieds, son état de santé est jugé stable. Par contre, son collègue (48 ans), lui, est dans un état préoccupant, car ayant été brûlé grièvement. Cet habitant de Quartier-Militaire, admis à l’Intensive Care Unit de la Male Burns Unit, n’est pas en mesure de communiquer avec ses proches ou le personnel soignant.
Cet accident s’est déroulé à la Cardiac Unit vers 13h15. Une bonbonne d’oxygène s’est détachée d’un raccord et est tombée, provoquant une explosion dans la pièce. Les deux infirmiers qui se trouvaient à proximité ont subi des brûlures. Leurs collègues les ont immédiatement pris en charge alors qu’une équipe du Samu les a transférés à Candos. Entre-temps, une équipe du Fire and Rescue Service s’est rendue à l’hôpital pour sécuriser le périmètre. C’est après le feu vert des pompiers que la police a pu récupérer la bonbonne d’oxygène.
La police a appris qu’outre les deux infirmiers brûlés, huit patients étaient sous observation à la Cardiac Unit. Il y avait aussi d’autres personnes présentes au sein de l’unité lorsque l’explosion s’est produite, soit huit membres du personnel de santé, quatre Health Care Assistants et quatre préposés affectés au nettoyage. Ces derniers n’ont pas été blessés lors de l’explosion. Après un arrêt temporaire du service à la Cardiac Unit, les activités ont repris dans l’après-midi.