SÉCURITÉ ROUTIÈRE: Quelques mesures pour améliorer la circulation

C’est très bien que la République de Maurice dispose dorénavant d’un nouveau terminal. C’est un plus pour le pays, le public voyageur, les compagnies aériennes, les revenus de l’État, et j’en passe. Ce serait bien également de se soucier un peu plus du trafic routier de ce pays, même si, il faut l’admettre, un gros travail a été abattu. Mais dans le souci d’améliorer encore plus les choses, voici des critiques constructives :
1. Nos principales gares d’autobus sont délabrées et il y règne du désordre en permanence. Il est temps de les rénover et d’avoir des inspecteurs de trafic de la National Transport Authority (NTA) postés en permanence dans ces lieux névralgiques, quitte à avoir aussi plus de policiers présents pour mieux réguler le trafic et le parking des autobus, et aussi pour y assurer la sécurité.
2. Le sens des priorités des policiers régulant le trafic devrait être revu, surtout sur les routes dites « main ». Par exemple, à la croisée Sivananda/Indira Gandhi Cultural Centre, les policiers semblent privilégier de plus en plus les véhicules venant de Phoenix ou ayant fait un short cut derrière les locaux de la Special Mobile Force et à hauteur de la Bastille. Il faudrait aussi qu’il y ait plus de policiers les matins pour réguler de manière fluide le trafic, même si l’on note des feux de signalisation à certains endroits, comme à Vacoas, ou à la rue Jerningham, Curepipe.
3. De nombreux arrêts d’autobus sont mal positionnés. Par exemple, entre Wooton et la rue Couvent, il y a 6 arrêts d’un côté et 4 de l’autre, et cela ralentit considérablement le trafic, sans compter que des chauffards impatients vont doubler les bus malgré la présence de lignes blanches continues. Serait-ce trop demander que d’éviter qu’il y ait un si grand nombre d’arrêts d’autobus à chaque 50 mètres ? Le public voyageur est-il si paresseux que ça ? D’autres exemples d’arrêts d’autobus mal placés qui ralentissent la circulation et qui mettent en danger les automobilistes : l’arrêt avant le rond-point de Camp Fouquereaux et celui qui vient juste après le rond-point.
4. Il y a encore des chauffards qui empruntent le rond-point du Caudan à partir de la M1 pour regagner celle-ci après le fly-over. Serait-ce trop demander que d’exiger que des policiers soient postés là-bas de manière continue et de prendre en contravention ces chauffards qui bloquent la circulation et font n’importe quoi pour avoir priorité ? Les panneaux d’interdiction doivent peut-être être plus visibles, mais nos concitoyens aussi doivent apprendre à respecter les lois. Autre exemple : les interdictions de tourner à droite sont ignorées par des chauffeurs, par exemple à Sivananda/Chemin du Sucre à Curepipe, ou encore à Allée Brillant, Floréal.
5. Les escouades et autres unités de la Traffic Branch de la police doivent être plus présentes sur nos routes et autoroutes. Ces policiers doivent être plus dissuasifs et ne pas hésiter à interpeller et à prendre en contravention ceux qui fautent, pas seulement ceux qui roulent vite et font des queues de poisson. Des fois, c’est inévitable de doubler à gauche parce que les chauffeurs qui se trouvent dans le fast lane roulent très lentement, soit 80 km/h quand la vitesse maximale autorisée est 110, ou 60 quand c’est 80 ou encore 40 km/h alors qu’ils devaient faire du 60 km/h. Pourquoi ne pas les punir ?
6. Il faut veiller de manière rigoureuse à ce que les vans, les autobus et autres poids lourds ne dépassent pas les limites de vitesse autorisées par la loi et sanctionner sans pitié les contrevenants. Tous les jours, je vois encore des chauffards au volant de tels véhicules qui se fichent de la sécurité d’autrui, qui changent de voie chaque minute, qui accélèrent pour rien et qui vous collent au derrière comme pour vous écraser. Les vans de 15 places aussi doivent être mieux contrôlés, car ces chauffeurs-là font tout pour gagner du temps et aller plus vite afin d’avoir plus de « courses ».
7. Il faut aussi penser à sanctionner ces motocyclistes qui ne respectent pas le code de la route, qui roulent au milieu, à gauche, à droite, qui accélèrent dangereusement, qui vous dépassent à gauche pour tourner à droite ou vice versa, etc. Trop d’accidents sont causés par les manoeuvres des motocyclistes, mais c’est souvent les conducteurs de voitures qui sont injustement blâmés.
8. Il y a de nombreuses routes, primaires et secondaires, qui demandent à être transformées en one-way, mais les autorités persistent à les utiliser comme two-way, malgré leur caractère sinueux et étroit, et la proximité d’habitations et de drains.
9. Trop de routes ont des contours dangereux. Il vaudrait mieux les rendre moins sinueuses et plus accessibles, et il faudrait aussi couper les plantes, broussailles et autres arbustes qui gênent la visibilité.
10. Il faut aussi prévoir plus d’éclairage sur nos routes le soir. Il n’y a pas assez de lampadaires dans notre pays, que ce soit sur les autoroutes ou les autres voies.

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