SENTENCE: Rajesh Jootun écope 6 ans de prison

Rajesh Jootun a été condamné à six ans de prison. Il était accusé d’avoir mortellement agressé sa concubine Shalini Ramchurn à Beau-Vallon, Mahébourg. Toutefois, le temps qu’il a passé en détention préventive sera déduit de sa peine.
La magistrate Niroshini Ramsoondar, siégeant en Cour criminelle intermédiaire, a rendu son verdict dans le procès de Rajesh Jootun. Elle estime que la sentence de six ans d’emprisonnement est mesurée dans cette affaire.
L’accusé avait expliqué en cour que le jour de l’agression il était sous l’influence de l’alcool et ne savait pas ce qu’il faisait. Il a répété « zanfan pe atann mwa, zot nepli ena mama ». Rajesh Jootun avait plaidé coupable de « wounds and blows causing death without intention to kill ».
Les faits remontent à 2008. Il est à peu près 11 h un lundi quand Rajesh Jootun se présente au domicile de la mère de Shalini Ramchurn pour s’adresser à sa concubine. Cette dernière, âgée d’une trentaine d’années, avait quitté le toit conjugal avec ses deux enfants la veille à la suite d’une dispute.
Sa belle-mère qui trouvait que son gendre se montrait trop agressif, a décidé de se rendre au poste de police pour y consigner une déposition. Elle a verrouillé la porte et a recommandé à sa fille de ne pas ouvrir à son concubin.
Rajesh Jootun, a brisé les vitres de la porte à l’aide d’une brique et une fois à l’intérieur, il a saisi un couteau de cuisine. Effrayés, sa concubine et ses deux enfants se sont réfugiés dans une chambre de la maison familiale. La grand-mère, présente également, a, elle, tenté de faire entendre raison à Rajesh Jootun mais a été bousculée violemment et est tombée.
En entendant les cris de la septuagénaire, Shalinee Ramchurn a accouru au salon, suivie de ses enfants qui ont assisté, impuissants, à l’agression mortelle de leur mère. Rajesh Jootun a asséné plusieurs coups de couteau au buste et au cou de la jeune femme avant de prendre la fuite. La concubine, grièvement blessée, a été transportée d’urgence à l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle. Elle a rendu l’âme peu après.
L’examen post mortem pratiqué par le docteur Sudesh Kumar Gungadin a attribué le décès à une perforation du coeur. Le Principal Police Medical Officer a, en outre, établi que la victime avait reçu trois coups de couteau.

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