Services médicaux : le premier implant de stent du colon réalisé à l’hôpital civil

Pour la toute première fois, un implant d’un stent du colon a été réalisé à l’hôpital Jeetoo, à Port-Louis, en septembre. Selon le Dr Zaid Heetun, conseiller à l’unité d’endoscopie gastro-intestinale, cette réalisation reflète l’expansion des services d’endoscopie à cet hôpital. Cette unité est désormais prête à offrir ce soin palliatif à des patients souffrant du cancer du côlon.

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Le stent du colon est précisément un tube en treillis métallique auto extensible conçu pour maintenir ouvert un blocage dans l’intestin. Ce traitement vient remplacer la chirurgie et est destiné à des patients souffrant d’un cancer avancé du colon.

Depuis environ huit années, cette facilité n’était disponible qu’à l’hôpital SSRN, Pamplemousses. Avec l’ouverture d’une unité d’endoscopie gastro-intestinale en décembre 2017, les médecins aspiraient à offrir cette facilité aux patients atteints du cancer du côlon. Après plusieurs mois de préparation, le Dr Zaid Heetun a décidé de tenter le coup.

« Autrefois, seuls les services de diagnostic étaient disponibles à l’hôpital civil. Désormais, nous sommes en mesure d’offrir des services plus avancés, notamment l’implant du stent du colon, afin d’éviter des chirurgies sur les patients dont le cancer s’est répandu dans tout le corps. L’implant du stent est approprié pour les patients atteints du cancer d’isophase, de l’estomac et du colon, soit des patients pour lesquels la chirurgie n’est pas appropriée », dit-il.

Ainsi, le 10 septembre dernier, l’unité d’endoscopie gastro-intestinale de l’hôpital Jeetoo a reçu son premier patient, qui a subi un implant du stent du colon.

« Le patient est atteint du cancer de côlon. Étant donné que le cancer s’est répandu dans d’autres parties de son corps, la chirurgie est déconseillée à ce stade. Donc, j’ai voulu tenter l’implant du stent du colon, par le biais de l’endoscopie, qui a été un grand succès. Les procédures ont duré 40 minutes et durant le même jour, le patient a pu consommer de la nourriture. Nous l’avons gardé sous observation pendant deux jours puisque c’est la première fois que nous avons pratiqué cet implant ici », explique le médecin spécialiste.

Et d’ajouter avoir pris plusieurs semaines pour préparer cet implant. « Après ce succès, je peux dire que l’hôpital civil peut désormais procéder à cet implant sur des patients », conclut-il.

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