THE SHADOWS OF MY GRAVE : Azaghen Ramasamy sort son premier roman

Paru dans un premier temps en mai 2013 à compte d’auteur, sous l’intitulé Crossroads of detiny, The Shadows of my grave, premier roman de Azaghen Ramasamy Mauricien établi au Canada, est sorti aux éditions Amazon en début d’année.
Fasciné par la Seconde Guerre mondiale et par la littérature fantastique, c’est tout naturellement que le roman d’Azaghen Ramasamy semble y être ancré, au point où, par moments, le lecteur se perd dans les méandres de son imagination. Ancien professeur d’anglais dans un établissement secondaire de Maurice et ancien journaliste à l’express, aujourd’hui rédacteur d’une newsletter pour une banque canadienne, Azaghen Ramasamy est féru de lecture et de littérature. Vivant depuis une dizaine d’années au Canada, à Mississauga, ville située à environ une heure de la capitale de l’Ontario, Toronto, l’auteur souligne que le livre a pris naissance dans le train entre ces deux villes.
« Il y a quelque temps, je travaillais au centre-ville de Toronto. De chez moi, cela faisait environ une heure de voyage par train tous les matins. Au bout d’un certain temps, je commençais à m’ennuyer terriblement au cours de ce trajet, car écouter de la musique ou lire ne m’intéressait plus. Je me suis mis à observer les gens et leurs comportements. C’était tous les jours, le même wagon, les mêmes personnes. Ainsi, je me suis mis à inventer plusieurs scénarios les mettant en scène. Au bout d’un moment, je me suis dit : “pourquoi ne pas écrire un livre avec tous ces personnages ?” C’est comme ça que le projet a démarré. »
Notre interlocuteur a ainsi commencé à écrire sur son iPhone pour meubler son temps. « Tout est parti lorsque j’ai commencé à m’identifier à mon personnage principal. » De plus, l’exercice d’écriture était devenu comme une drogue pour lui. Au bout de quelques jours, dit-il, l’histoire était complète dans sa tête, la rédaction n’ayant ensuite duré que trois mois et la révision, elle, six mois. Azaghen Rama a choisi la Deuxième Guerre mondiale pour ancrer son histoire. « J’ai pris des références réelles, comme celle de mon personnage, Magda Goebbels, l’une des figures de proue du nazisme », affirme celui qui dit être inspiré par Samuel Beckett et Anne Rice. Écrit en anglais, le roman se lit facilement. Il est disponible sur le site amazon.com depuis le début de l’année.

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