SOUVERAINETÉ MAURICIENNE SUR LES CHAGOS : Bérenger propose “Un Bateau Pour Diego”

Parallèlement au projet de résolution de Maurice sur les Chagos auprès de l’assemblée générale des Nations unies, Paul Bérenger, leader de l’opposition et du MMM, propose l’initiative “Un Bateau Pour Diego”. Une opération-choc visant à alerter l’opinion publique internationale quant à la juste revendication de la souveraineté mauricienne sur l’archipel illégalement démembré par les Britanniques. “Par l’obstination du Premier ministre, Sir Anerood Jugnauth, de n’écouter que les stupidités de ses conseillers, nous avons perdu énormément de temps”, regrette le chef de l’opposition. Pour lui, en effet, il était évident que le PM britannique en partance, David Cameron, n’allait faire aucune proposition concrète.
Paul Bérenger ne s’étonne pas qu’en fin de compte, le Premier ministre britannique, David Cameron, a demandé à son homologue mauricien de reprendre toute la question des Chagos avec celle qui lui succédera dans quelques mois au 10 Downing Street. “Il fallait s’y attendre et je ne comprend pas comment sir Anerood Jugnauth a pu croire que David Cameron allait profiter du délai additionnel d’une semaine réclamé des autorités mauriciennes pour nous faire une proposition formelle”. Pour lui, le Haut commissaire britannique à Port-Louis, Jonathan Drew, n’a fait que jouer son rôle de diplomate, s’employant à ne pas vexer inutilement les autorités locales.
Le leader de l’opposition regrette dans ce contexte que le chef du gouvernement n’a pas fait grand cas de son opinion à l’effet que la présentation d’un projet de résolution à l’Assemblée générale des Nations unies dès cette année nécessite un minutieux travail bien en amont. “Nous avons perdu énormément de temps”, trouve-t-il. Paul Bérenger explique cela par l’obstination, selon lui, de sir Anerood de n’écouter que les “stupidités” de ses conseillers. “L’on verra bien si ce projet de résolution pourra être présenté à temps et être adopté par une forte majorité capable de lui conférer la force politique et morale nécessaire”, dit-il.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -