La CID de Stanley a initié une enquête après le décès d’un nourrisson (3 mois) dans une crèche de la localité lundi. L’autopsie, pratiquée par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, Chief Police Medical Officer (CPMO), la petite Grace Marie Yanaelle Cadapen a succombé à une asphyxie après avoir ingurgité le contenu de son estomac.
La police soupçonne les employés de la crèche d’avoir donné son lait à la petite, mais sans toutefois s’assurer que celle-ci ait fait son rot.
La directrice rejette les accusations de négligence et avance qu’elle n’opère pas une crèche, mais qu’elle « aide » des personnes de la région à garder leurs enfants, et ce, moyennant une commission. Elle donnera plus de détails ultérieurement sur la journée de lundi. Entre-temps, elle a été sommée de fermer sa « crèche », car n’étant pas en règle avec les dispositions du ministère de tutelle.
La police a enregistré une première déposition de la mère du bébé (39 ans), laquelle dit travailler dans un centre d’appel, ajoutant qu’il s’agissait de la première fois qu’elle mettait son enfant dans cette crèche. Elle avait ainsi accepté de payer Rs 1 800 par mois à la directrice pour ce « service ».
Lundi, elle a emmené Yanaelle Cadapen sur place vers 10h, la petite était alors en bonne santé. Mais vers 15h, la directrice lui a téléphoné pour l’informer que son enfant était inerte et que ses battements de cœur étaient « faibles ». Après quoi, selon la responsable de « crèche », des employés ont conduit d’urgence le bébé à l’hôpital Victoria.
De son côté, la mère état descendue directement à Candos, où un médecin lui a annoncé que sa fille était décédée. La mère de cette dernière dit ignorer ce qui s’est passé à la crèche, précisant en outre elle n’a reçu qu’un appel. Les parents du bébé, de leur côté, sont dévastés.
La directrice sera une nouvelle fois interrogée prochainement, de même que les personnes opérant dans cette « crèche » illégale. La police estime que les employés n’ont pas assez d’expérience dans le métier, car n’ayant pas suivi de formations dispensées par le ministère. Des développements sont attendus dans le cadre de l’enquête.