La rencontre souhaitée par le leader de l’opposition, Paul Bérenger, avec la présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, a eu lieu ce matin à la State House. Le leader de l’Opposition qui est arrivé à Réduit vers 10 h et est reparti à 11 h.
« Nous avons eu une longue rencontre de quelque trois quarts d’heure et avons eu un échange d’opinions très positif concernant une ambiguïté malsaine et mauvaise pour la présidente de la République concernant ses pouvoirs et concernant une vingtaine de lois stipulant que des nominations peuvent être effectuées par la présidence de la République après consultation avec le Premier ministre et le leader de l’opposition », a déclaré Paul Bérenger au Mauricien.
« Depuis des années nous avons adopté des législations donnant certains pouvoirs au président de la République pour qu’il puisse procéder à des nominations après consultation avec le Premier ministre et le leader de l’opposition. Aucun avis légal n’a jamais dit que ce principe est anticonstitutionnel jusqu’à ce que l’Acting Attorney General ne donne son opinion pour affirmer que ces nominations effectuées par la présidence sont contraires aux provisions constitutionnelles ». Ce qui, selon Paul Bérenger, a créé une situation très malsaine et confuse sur les pouvoirs de nomination de la présidence. « Nous avions eu l’intention au niveau du MMM de porter l’affaire en Cour suprême. Mais nous nous sommes jusqu’ici heurtés à un problème de procédures car légalement on ne peut appeler la présidente devant la Cour suprême », a dit Paul Bérenger.
« Il faut donc amender la Constitution puisque l’intention est de donner au président le pouvoir de nomination après consultation avec le Premier ministre et le leader de l’opposition », conclut Paul Bérenger.
STATE HOUSE | TÊTE-À-TÊTE AVEC GURIB-FAKIM—BÉRENGER: « Il faut amender la Constitution »
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