STATE LANDS SAGA : Leckram Nundlall de Tarisa Resorts entendu au CCID

Le scandale présenté comme étant le jackpot de Tarisa Resorts, la route publique juste devant l’établissement hôtelier étant privatisée afin de garantir aux clients un accès direct à la plage de Mon-Choisy, s’invite aux Casernes centrales en cette fin de semaine. En effet, dans la matinée, le promoteur de Tarisa Resorts s’est rendu au QG du Central CID dans le cadre d’une enquête initiée pour faire la lumière sur les procédures entourant le feu vert donné pour convertir cette portion publique du territoire mauricien en accès direct, la route étant fermée sur environ 250 mètres et formellement interdite aux automobilistes. Au terme de ce rendez-vous, qui s’est terminé aux alentours de 11 h, Leckram Nundlall a quitté les casernes centrales en compagnie de son homme de loi, Me Gavin Glover.
Les recoupements d’informations auprès de sources policières concordantes indiquent que Leckram Nundlall, de Tarisa Resorts – dont la famille est également à la tête de la Triolet Bus Service (TBS) – a été convoqué pour être auditionné sur le jackpot de son établissement hôtelier au détriment des automobilistes et, par extension, des habitants de la région côtière de Mon-Choisy. Néanmoins, ces mêmes sources affirment que le promoteur a été entendu au titre de témoin dans le cadre de cette affaire. Après avoir débarqué au QG du Central CID dans la première partie de la matinée en compagnie de son homme de loi, Me Gavin Glover, Leckram Nundlall est reparti vers les 11h. Pour l’heure, aucune autre indication n’est disponible quant à savoir si Leckram Nundlall devra revenir ou non pour la suite de cette enquête.
Le jackpot de Tarisa Resorts avait soulevé un véritable tollé à l’époque, particulièrement après que les habitants du Nord se soient offusqués de cette interdiction aux automobilistes d’emprunter cette portion de route et de cette déviation qui ne servait au final qu’à l’établissement, les clients n’ayant alors qu’à traverser la rue pour accéder à la plage sans craindre les véhicules. Mais avec la prise de pouvoir du gouvernement de l’Alliance Lepep en décembre dernier, une mise en demeure avait été servie à la compagnie familiale LVN Tourism, propriétaire de Tarisa Resorts, indiquant au promoteur que « you are responsible for removing all landscaping works at your own costs within a delay of one month from the service of this notice ».
Or, par la suite, Leckram Nundlall, le promoteur de Tarisa Resorts et ami proche de l’ex-Premier ministre Navin Ramgoolam, n’a enlevé que la clôture bordant l’ancienne route côtière de Mon-Choisy. À ce stade, une bataille légale est toujours en cours devant les instances judiciaires en vue d’un dénouement.

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