(Formation) Le « coding bootcamp » : Le Wagon s’implante à Maurice

Approuvé par des géants comme Google, Amazon et Apple, Le Wagon a déjà formé plus de 10 000 étudiants

Le « coding bootcamp » de renommée mondiale Le Wagon choisit Maurice pour sa première implantation en Afrique en partenariat exclusif avec Honoris Educational Network. La soirée de lancement a eu lieu mercredi dernier. Le Wagon est une école de code enseignant le développement Web et la « data science « à travers des formations intensives. Ses programmes d’excellence, enseignés par des professeurs dédiés, apportent aux étudiants toutes les compétences et outils pour trouver un emploi en tant que développeurs ou « product managers », travailler en « freelance » ou créer leur propre startup.

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Créé en 2013 par Boris Paillard, Romain Paillard et Sébastien Saunier, Le Wagon réunit aujourd’hui une équipe de plus de 100 personnes dans le monde entier, qui participent tous à construire le futur de l’éducation. Avec son vaste réseau d’entreprises partenaires et une communauté d’alumni forte, Le Wagon est devenu un acteur majeur des communautés technologiques locales où il est implanté.

En s’installant à Maurice, Le Wagon permettra de former les jeunes pour s’intégrer pleinement dans l’ère numérique. C’est dans cette optique que l’Honoris United Universities, le premier et plus large réseau panafricain d’enseignement supérieur privé, et représenté par Honoris Educational Network à Maurice, a signé un partenariat exclusif avec Le Wagon. Le lancement de Le Wagon à Maurice s’est effectué mercredi dernier en présence du professeur Reshad Jaumally, managing director de l’Honoris Educational Network, et d’une centaine d’invités de l’écosystème techno et entrepreneurial.

Le Wagon propose un nouveau modèle académique qui se concentre sur l’acquisition des compétences pratiques requises pour obtenir un emploi dans le secteur de l’informatique et du numérique. Approuvé par des leaders mondiaux du secteur, comme Google, Amazon et Apple, Le Wagon a formé plus de 10 000 étudiants dans 20 pays.

Selon les dernières données publiées par l’institution, 94 % des lauréats ont reçu une offre d’emploi, ont commencé une carrière en tant que « freelance » ou ont créé leur propre entreprise dans les six mois suivant la fin de leur formation. Courte et intensive, celle-ci permet aux étudiants à travers un programme de 360 heures de cours, de « coding », d’exercices techniques et de projets en groupe, d’être en mesure de développer leurs propres applications Web ainsi que de devenir autonomes sur des projets de « data science ». Le format court et intensif du « bootcamp » permet également aux étudiants plus matures ou aux jeunes professionnels en début de carrière d’affiner leurs compétences numériques et/ou d’envisager la voie de l’entrepreneuriat.

« Il n’est désormais plus besoin de démontrer que le numérique transforme en profondeur tous les champs d’activité. Pour forger un monde du travail, qui a été durement touché par la pandémie, la technologie est un outil essentiel pour créer des systèmes plus résistants, plus évolutifs et plus accessibles. Nous espérons qu’à travers ce partenariat entre Honoris et Le Wagon, cette formation fraiera la voie à réimaginer l’avenir de l’employabilité du 21e siècle et à améliorer l’esprit d’entreprise et l’intégration sociale. Nous sommes fiers de pouvoir contribuer à développer les talents nécessaires pour continuer à faire de Maurice un « hub » d’innovation et de technologie de référence du continent », explique le Pr Jaumally, directeur de l’Honoris Educational Network.

De son côté, Boris Paillard, CEO et fondateur de Le Wagon, est intervenu en visioconférence le soir du lancement, indiquant : « Nous démarrons notre développement africain à travers Maurice. Nous créons un « hub » ici pour rayonner en Afrique. » Avant d’ajouter : « Avec la COVID-19, le monde a évolué et les besoins de recrutement dans le domaine informatique explosent », vu la nécessité notamment de mieux exploiter les données. « Nous vivons dans une ère de changement où le coding s’impose de plus en plus comme l’une des compétences les plus demandées dans divers secteurs, et non plus seulement réservé aux métiers du numérique. »

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