Timidité des religieux sur le front contre drogue

n chef religieux sur trois combat agressivement ce fléau affectant la société

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66 % des Mauriciens contre la dépénalisation du gandia

Le constat d’AfroBarometer sans la lutte contre le trafic de drogue, en particulier l’engagement des religieux, fait sourciller. En effet, leur participation active laisserait à désirer. Également, deux tiers des Mauriciens s’opposent à la dépénalisation du cannabis. C’est ce qui ressort du sondage du groupe panafricain, mené à Maurice par StraConsult.

Selon les éléments recueillis par StraConsult sur le terrain, 33 % des chefs religieux combattent le trafic de drogue « aggressively », comme stipulé dans la question posée aux interviewés. 40 % des leaders religieux ont tendance à combattre le trafic de drogue « de manière timide ».

Le tableau représentatif de l’ensemble des Mauriciens montre que la police recueille 35 % soit 2 % de plus que les chefs religieux. Commentant cette situation, quoi qu’il affirme respecter les conclusions mises en relief dans le sondage, Amédée Darga n’a pas caché son étonnement de voir les chefs religieux en seconde position dans le contexte actuel. « Cela démontre qu’on a un sérieux problème dans la société mauricienne. Nos chefs religieux, toutes communautés confondues, auraient dû être largement en tête dans le combat agressif contre le trafic. Il se pourrait que ces derniers aient des problèmes de crédibilité », a-t-il avancé. De par les réponses, les députés de l’Assemblée nationale ne sont non plus pas perçus comme étant les plus sérieux en termes d’agressivité dans le combat contre le trafic de drogue. 19 % seulement des 1 200 sondés, y croient. Par contre, les douaniers se chiffrent eux à 32 %.

Interrogés sur le combat du gouvernement contre le trafic de drogue, les Mauriciens se montrent divisés sur la question avec ceux appréciant le travail abattu jusqu’ici à hauteur de 49 % alors que ceux qui sont d’avis que le combat n’est pas proprement mené sont 48 %, avec 3 % n’ayant aucune opinion sur la question.
Au chapitre de la dépénalisation du cannabis, la majorité de ceux ayant participé au sondage font état de leur opposition. 66 % des 1 200 sondés s’opposent à la « decriminalisation of the cannabis » alors que 26 % sont pour. 5 % ne sont ni pour ni contre la question de dépénaliser le gandia et 3 % n’ont aucune opinion sur la question. Pour Amédée Darga, « quoi qu’on peut avoir des opinions sur la question, le sondage reflète le choix qui prime au niveau de la population ».

En ce qui concerne le projet de métro, 50 % des sondés croient que l’introduction du Metro Express permettra de résoudre les problèmes de transport alors que 38 % sont d’un avis contraire. Par ailleurs, 50 % des 1 200 participants au sondage croient dans le Nine-Year Schooling contre 25 % qui ne sont pas optimistes sur la question. Par ailleurs, près des trois quarts (71 %) des Mauriciens « sont d’accord » ou « fortement d’accord » sur le fait que le gouvernement devrait accorder une allocation pour enfant à tous les citoyens qui ont plus de deux enfants. Les résidents ruraux sont plus susceptibles que les citadins d’endosser une allocation pour enfant (76 % contre 65 %), mais il n’y a pas de différence entre les hommes et les femmes sur cette question.
Sur le plan politique, 59 % des sondés pensent que les qualités d’un leader de parti importent plus au niveau de l’électorat que son expérience passée au pouvoir. Une question a aussi été posée sur le dossier Agaléga avec 72 % réclamant plus de transparence sur ce sujet

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