Transparence : Boolell insiste pour une loi sur le financement des partis

Le porte-parole du PTr, Arvin Boolell réclame l’introduction d’une législation sur le financement des partis politiques et le renforcement de la loi sur la déclaration des avoirs. Répondant à une question de la presse concernant la décision de la Cour suprême de rouvrir l’enquête sur l’affaire des coffres-forts à la demande du DPP, il s’est appesanti sur la nécessité de « faire la différence avec ce qui se passe en Cour et les activités politiques du Ptr ». C’est dans ce contexte qu’il souligne l’importance d’une législation sur le financement des partis politiques.

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« Maintenant, le PTr a été mis à nu. Tout le monde sait ce qu’il y avait dans les coffres du leader du parti. Que les autres partis, à commencer par le MSM, montrent maintenant ce qu’ils ont dans leurs coffres et ce dont disposent leurs dirigeants », dit-il. Il rappelle que Jeffrey Sachs a déjà jeté les bases concernant le financement des partis. « Il s’agit de poursuivre dans cette voie tout en s’assurant que la Commission électorale, qui devrait assurer le contrôle nécessaire, dispose d’un personnel adéquat et compétent dans le domaine », fait-il comprendre.

S’agissant des démissions au sein du parti Travailliste, il a reconnu que la secrétaire générale ainsi que « certains autres membres » ont soumis leur démission. Il poursuit qu’au sein du Ptr, « aucun membre ayant des valeurs travaillistes ne quitte le Ptr pour se joindre à d’autres partis ». Il s’est par ailleurs dit « fier » que Kalyanee Juggoo ait été pendant 13 ans secrétaire générale de son parti et qu’elle a aussi été Chief Whip à l’Assemblée nationale. « J’espère qu’elle a préservé les valeurs travaillistes », s’est-il demandé.

Arvin Boolell a commenté la situation sur le trafic de drogue. « Pravind Jugnauth n’a pas pris d’engagement au sujet de la lutte contre le fléau de la drogue, mais il trouve le moyen de mettre des gens sous son radar. » Il s’est aussi demandé « où sont les barons de la drogue qui ont été arrêtés ».

Il a également accusé le Premier ministre d’agir « comme des Pablo Escobar ». Faisant une référence indirecte à l’affaire Bissessur, il accuse la police de « brûler la forêt afin d’obtenir un lièvre » en se posant la question : « Quand va-t-on empêcher la drogue synthétique de finir la jeunesse du pays ? »

Arvin Boolell a aussi accusé la police, « alors que le commissaire de police n’a pas juré obéissance au Premier ministre », de se mettre au service de ce dernier. « Est-ce que la police peut se permettre d’effectuer des arrestations arbitraires et sélectives ? » se demande-t-il. Ainsi dénonce-t-il les cas d’abus d’autorités enregistrés dans les postes de police. Selon lui, « les procédures d’arrestations doivent être claires, nettes et précises ».

Le porte-parole du Ptr s’est ainsi dit en faveur de la présentation de la Police and Criminal Evidence Act préparée par le PTr. De plus, dit-il, « il faut laisser le soin aux magistrats d’accorder des Warrants ».

Arvin Boolell s’est aussi attardé sur ce qu’il qualifie de festival de la terre à Rodrigues, et ce, « sans respecter la loi appropriée ». Il ajoute : « le chef commissaire n’a pas le droit moral et légal de procéder à la distribution des terres, et ne peut pas tolérer ces scandales qui sautent aux yeux. »
Mahen Gungaparsad et Farhad Aumeer ont également participé à la conférence de presse.

Activités du Ptr

Arvin Boolell a annoncé une série d’événements cette semaine. Ainsi, une cérémonie de dévoilement de buste aura lieu à Petit-Raffray ce samedi. Dimanche, autre cérémonie, cette fois d’un dépôt de gerbes à Vallée-des-Prêtres en hommage à sir Satcam Boolell.

Par ailleurs, l’exécutif du parti se rencontre lundi. En plus, le 18 septembre, d’une cérémonie à Kewal Nagar.

Reine Elizabeth II, « symbole d’unité et de solidarité »

Arvin Boolell a rendu hommage à la reine Elizabeth II, décédée jeudi. Pour lui, « elle était un symbole d’unité et de solidarité au sein du Commonwealth ».

Par la même occasion, il présente ses sympathies à la famille de Krisnen Valydon, et particulièrement à sa veuve, son enfant et sa maman. « Le monde sportif est en deuil », dit-il. Et de dire son étonnement que les fédérations sportives ne disposent pas d’un minimum de matériel de premiers secours sur le terrain.

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