(Transport) SADC Cooperation in Standards : harmoniser les normes et standards à l’échelle régionale

Le Mauritius Standards Bureau (MSB) a accueilli du 12 au 16 août le deuxième atelier de validation du comité technique SADCSTAN (SADC Cooperation in Standards) pour le secteur automobile/transport. Cette initiative tripartite est organisée par le secrétariat de la SADC, sous le Tripartite Transport and Transit Facilitation Programme.

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L’objectif de cette deuxième “validation meeting” est de développer et mettre en œuvre des normes et standards harmonisés pour les trois blocs régionaux, à savoir l’East African Community, la SADC et le COMESA. L’importance d’avoir des normes et standards harmonisés pour tous les pays membres devrait contribuer à un transport routier efficace et conforme à la vision du gouvernement, visant à améliorer la sécurité routière. Les questions examinées lors de l’atelier de validation la semaine dernière sont, entre autres, le transport des marchandises dangereuses, les permis de conduire conformes à la norme ISO et la capacité routière des véhicules.

Rashida Nanhuck, directrice par intérim du Mauritius Standards Bureau, explique que le SADCSTAN travaille à la normalisation des standards, notamment sur le transport et le transit. « Ils sont en train d’adopter des normes internationales parce que nous sommes signataires de l’Organisation mondiale du Commerce et avons donc une obligation d’adopter des normes internationales dans la mesure du possible. Par exemple, pour tout ce qui concerne le “vehicule licensing”, on essaie d’adopter la norme internationale “in toto”.

Mais au cas où certains pays africains auraient des problèmes à cet effet, à ce moment, on essaie d’adapter la norme, c’est-à-dire que le SADCSTAN proposera de petites modifications aux spécificités africaines, mais dans l’objectif ultime de se conformer à la norme internationale à terme. Le problème de beaucoup de pays africains, c’est qu’ils sont enclavés et effectuent beaucoup de transports routiers pour les marchandises », explique-t-elle. Elle ajoute que l’importance d’harmoniser les normes au niveau du transport notamment vise également à « faciliter les échanges entre pays africains ».

À noter que quelque 70 délégués mauriciens et africains ont participé à cette “validation meeting”, incluant des représentants de la National Transport Authority et de Metro Express Ltd. Cet atelier a vu la présence des délégués des États membres suivants : Afrique du Sud, Angola, Botswana, République démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.

La réunion a également vu la participation des représentants des partenaires de la SADC et des organismes nationaux de normalisation. Elle est la continuité de la réunion de Johannesburg, tenue du 10 au 14 décembre 2018.

Après la cérémonie d’ouverture, le lundi 12 août, le coordonnateur de ce programme au sein de la SADC, Lovemore Bingandadi, a effectué un survol de la mise en œuvre par le Secrétariat exécutif des programmes contenus dans le but de combler les lacunes relevées dans les domaines des Transports routiers et de libérer les potentiels qui y sont recelés. Il a noté des progrès réalisés dans la mise en œuvre du Programme tripartite de Facilitation des Transports et du Transit (TTTFP), qui aide les États membres à harmoniser leurs lois, politiques, réglementations, systèmes et normes de transport routier. Le TTTFP apporte son appui aux travaux entrepris en vue de l’élaboration de lois visant à donner effet aux dispositions de l’Accord sur la gestion des charges des véhicules et de l’Accord multilatéral sur le transport routier transfrontalier.

Globalement, les délégués des États membres ont validé une Feuille de Route incluant 12 normes standards applicables d’ici 2021 ainsi que 22 nouveaux items de travail durant cette réunion. Toutes les 15 résolutions de cette réunion seront coulées sous forme de normes par la SADCSTAN et validées lors de la prochaine réunion de Planification qui se tiendra à la mi-décembre à Harare, au Zimbabwe.

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