TROUVÉ COUPABLE D’AVOIR INSULTÉ SA VOISINE : Il obtient gain de cause en appel

Alors qu’il avait été condamné à amende de Rs 2 500 en première instance pour avoir insulté sa voisine, Twaha Mohamedally a obtenu gain de cause en appel. Les juges Abdurrafeek Hamuth et Pritviraj Fekna ont soutenu que la magistrate de la cour de première instance n’avait pas pris en considération les nombreuses incohérences dans les versions données par la plaignante avant de rendre un verdict de culpabilité.
Twaha Mohamedally était poursuivi pour avoir insulté sa voisine, en violation de la section 296 du code criminel. La magistrate avait accordé plus de crédit à la version de la voisine et lui avait infligé une amende de Rs 2 500 alors qu’il avait plaidé non coupable. Interjetant appel, Twaha Mohamedally avait argué que la magistrate s’était appuyée sur les versions incohérentes de la plaignante pour rendre son jugement. L’appelant avait nié avoir rencontré sa voisine le jour des faits allégués, indiquant qu’il devait se rendre à Dubaï et qu’il était occupé par les préparatifs. Il avait ajouté qu’il n’était pas en bons termes avec la famille de la plaignante et que celle-ci avait consigné de fausses déclarations après qu’il avait fait part de son intention de porter plainte à la police pour harcèlement. Lors de son interrogatoire, la voisine avait admis que plusieurs plaintes avaient été consignées à la police des deux côtés.
Les juges Hamuth et Fekna ont ainsi relevé plusieurs incohérences dans les versions données par la plaignante, qui avait d’abord déclaré ne pas être en mauvais termes avec l’appelant avant de se rétracter en cour. La plaignante avait également donné deux versions différentes de l’incident, indiquant en premier lieu que l’accusé avait tenté de l’écraser avec son véhicule et proféré des insultes, se rétractant par la suite pour dire que l’appelant l’avait heurté avec son véhicule et avait l’intention de la tuer. Les juges en ont conclu que le jugement initial de la magistrate contenait certains manquements et ont donné gain de cause à l’appelant, cassant la sentence qui lui avait été infligée.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -