Vacoas sous le coup d’une trompe d’eau

  • Intervention de la SMF au pont Takamaka à l’entrée de La Caverne

Suite aux grosses averses survenues dans la région de Vacoas vendredi, les éléments du Mauritius Fire and Rescue Service (MFRS) ont effectué une trentaine d’interventions dans des maisons ainsi que trois écoles pour des accumulations d’eau. Entre-temps, des hommes de la Special Mobile Force (SMF) étaient engagés dans une opération à haut risque au pont Takamaka, à La Caverne, qui était obstrué par des branches et autres débris, déployant dans la foulée les grands moyens pour évacuer les cours d’eau. Ne trouvant pas son passage habituel, l’eau a commencé à s’accumuler sur une partie de la route. « La SMF a dû employer les grands moyens en utilisant une pelleteuse pour retirer les branches », explique Pravind Rughoo, chargé de communication au National Disaster Risk Reduction Management Centre.

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Ce blocage a eu un effet domino, l’eau de la rivière commençant à inonder les cours des maisons, mais plus particulièrement l’école Satya Sai. L’administration de cet établissement a dû faire appel aux pompiers pendant que les élèves étaient transférés en lieu sûr à l’intérieur de l’école. Idem à l’école du gouvernement de Quinze-Cantons, où le maître d’école a été contraint de donner des instructions pour que les élèves se réfugient au premier étage, le niveau d’eau montant dans la cour de l’établissement. La direction a pris contact avec les parents pour qu’ils viennent chercher leurs enfants tandis que la SMF s’est rendue sur place pour assurer la sé- curité des petits. Finalement, la situation est revenue à la normale vers 16h après que le MFRS ait évacué l’eau dans l’enceinte de l’institution. « Il n’y a eu aucun blessé ou incident majeur dans ces écoles », explique Pravind Rughoo. Par ailleurs, les pompiers ont également été sollicités dans le sud de l’île, plus particulièrement à Saint-Aubin, Chamouny et Chemin-Grenier, pour évacuer l’eau dans la cour des maisons. « La NEOC est toujours en “level” 2 et y restera tant qu’il y a des interventions à faire », conclut notre interlocuteur.

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