VOL MH370—REPRÉSENTANT MALAISIEN À MAURICE:« Il faut attendre le résultat des analyses »

« Il est fort probable que le nouveau débris trouvé sur Rodrigues provienne d’un avion, mais il faut attendre les analyses des experts avant de confirmer son origine », a précisé hier matin Aslam Khel Khan, représentant malaisien du ministre du Transport et responsable l’enquête, au quartier général de la National Coast Guard (NCG), aux Salines, à l’issue d’un examen préliminaire sur le débris.
Le débris en question, suspecté provenir du vol MH370, qui avait disparu en mars 2014, a été découvert le 30 mars par un couple réunionnais, à savoir Jean Dominique Vitry et son épouse Suzy, qui étaient en vacances à Rodrigues, sur la plage de Var-Brûlé. Ce fragment a été transféré de Rodrigues par bateau mardi, expliquant ainsi la présence d’experts malaisiens et australiens à Maurice depuis jeudi. Le ministre du Transport malaisien s’est dit « satisfait » de la collaboration de Maurice. « C’est une pièce importante pour nous. Nous demandons aux Mauriciens d’avertir les autorités dès qu’ils découvrent un fragment ou toute autre pièce qui pourrait nous aider à approfondir notre recherche », dit-il, avant d’ajouter qu’il est « impossible de déterminer le temps que prendront ces examens ». Le débris sera acheminé vers la Malaisie et le Canada. Saurabh Thakur, le commandant de la NCG, se dit pour sa part « heureux » que cette unité ait eu la garde du débris. Il a promis que Maurice apportera « tout son soutien » à la Malaisie et à l’Australie.
Pour rappel, le Boeing 777 de Malaysia Airlines (vol MH370) avait disparu en mer le 8 mars 2014 après son départ de Kuala Lumpur pour Pékin. L’appareil avait à son bord 239 passagers. Le 24 mars 2014, les autorités malaisiennes avaient annoncé officiellement que l’avion s’était abîmé dans l’océan Indien. Le 22 mars dernier, un autre débris a été retrouvé sur la plage de Mossel Bay, en Afrique du Sud. Selon les autorités malaisiennes et australiennes, « le débris proviendrait du Boeing MH370 ». À noter que c’est l’Australie qui coordonne les recherches en mer.

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