ATHLÉTISME – BILAN DU CIAM (2009-2012): La satisfaction est de mise

Le CIAM (Centre international d’Athlétisme de Maurice) a déposé son bilan pour les quatre années écoulées (2009-2012), lors d’une réunion tenue il y a un peu plus d’une semaine au siège de la fédération locale, au stade Maryse Justin, à Réduit. Un dépôt de bilan effectué par le directeur du CIAM, Vivian  Gungaram, et ce en présence de Elio Locatelli, directeur du Département de développement de  l’IAAF (International Association of Athletics Federations), du président du COM (Comité olympique Mauricien) Philippe Hao Thyn Voon, des différents entraîneurs du centre et du représentant des athlètes (Guillaume Thierry) entre autres. Le moins que l’on puisse dire, c’est que, cette année, Vivian Gungaram a opté pour un changement en rompant avec le traditionnel rapport annuel pour présenter à ceux présents le parcours et les réalisations du CIAM au cours de ces quatre dernières années.
Lors de cette réunion donc, Vivian Gungaram a salué la présence des différents partenaires aux côtés du CIAM qui, selon lui, ont joué un rôle prépondérant dans l’évolution du centre, mais également dans le succès rencontré. Il a du reste cité ces partenaires où on retrouve la CONFEJES (Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie), la solidarité olympique, l’IAAF, le ministère de la Jeunesse et des Sports de Maurice et l’Association mauricienne d’Athlétisme. Il a profité de l’occasion pour faire mention de la contribution de ces partenaires, à commencer par la CONFEJES, laquelle a alloué des bourses FFPO aux athlètes africains ayant la langue française en commun. Il a également salué cet organisme pour son financement à différents stages du Club CONFEJES qui a réuni les meilleurs Espoir de l’océan Indien. Soulignons que le Conseiller technique de la CONFEJES, Jean Michel Guernic, était aussi présent à la réunion du CIAM, mardi.
Vivian Gungaram a aussi salué le soutien de la Solidarité Olympique pour les bourses offertes aux meilleurs Africains, afin de leur permettre de décrocher une qualification olympique. Quant à la fédération internationale, elle a assuré le salaire des entraîneurs et du directeur du centre, sans oublier qu’elle accorde également une contribution financière pour la gestion du CIAM. En parlant d’entraîneurs justement, le CIAM a pu compter sur Oleksandr Nevskyi, sur Samuel Matete,  Stephan Buckland et sur Joël Sévère. Dans son discours, Vivian Gungaram n’a pas manqué de faire mention du soutien de l’État mauricien dans ce projet et ce, à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports. A cet effet, le gouvernement met un logement à la disposition des entraîneurs et donne accès aux athlètes du CIAM aux équipements et infrastructures. Quant à l’AMA, elle met sa logistique à la disposition du centre.
Dans son bilan, Vivian Gungaram a expliqué qu’en 2009, 13 athlètes ont fait partie du CIAM dont 10 étrangers. Les trois athlètes mauriciens étaient Guillaume Thierry, Antonio Vieillesse et Stephan Buckland, alors que les entraîneurs étaient Oleksandr Nevskyi,  Samuel Matete,  Georges Vieillesse et  Joël Sévère. En 2010, le CIAM comptait 16 athlètes, alors qu’en 2011et 2012, il y a eu 14 et 13 athlètes respectivement. A noter que l’année dernière, Stephan Buckland a fait son entrée au sein du panel des entraîneurs, alors que Georges Vieillesse, lui, n’en fait  plus partie.
Formation professionnelle
Par ailleurs, Vivian Gungaram a également mis l’accent sur le suivi médical et dentaire des athlètes pendant leurs formations au CIAM, une étape très importante dans la vie et la progression d’un athlète. C’est ainsi que tous les athlètes sont soumis à des tests avant d’entamer leur préparation. Des mesures nécessaires sont prises là où le besoin se fait sentir. Il convient de souligner que les athlètes bénéficient également des services d’un physiothérapeute, d’un masseur et d’une nutritionniste.
Pour conclure, Vivian Gungaram a précisé que le CIAM assure parallèlement à la partie sportive,une formation professionnelle à l’intention de ses athlètes, cela comme décidé par la fédération internationale et le Comité international olympique. C’est ainsi que durant ces quatre dernières années, les stagiaires du CIAM ont eu l’occasion de poursuivre leurs études et se former en informatique, en langue (anglais et français), en plomberie, chauffeur, électricité et tôlerie. Certains y ont même décroché leurs dipômes professionnels.

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