ATHLÉTISME : Opéré une première fois pendant les JIOI, Giovani Lindor a subi une deuxième intervention d’urgence

Opéré à La Réunion à la suite d’une rupture du tendon d’Achille droit à son premier essai au triple saut le 2 août dernier, au stade olympique de St Paul, le sauteur Giovani Lindor pensait que le pire était derrière lui. Malheureusement pour lui, les choses se sont empirées d’où son hospitalisation, il y a trois semaines, dans un hôpital de l’île. Il a même dû subir une intervention d’urgence pour éviter toute complication.
Son objectif était de décrocher la médaille d’argent au triple saut et de réaliser le doublé dans ce concours avec son ami Jonathan Drack lors des 9es Jeux des Iles de l’océan Indien. Malheureusement, les choses ne se sont pas déroulées comme il l’avait souhaité.  » Après ma blessure, j’étais déçu. Car hormis le triple saut, je voulais aussi bien figurer à la longueur. Dans ce concours, tout était possible. J’aurais pu terminer à la quatrième place comme à la deuxième place. Les choses étant ce qu’elles sont, j’ai positivé après cette blessure, car dans la vie, il y a des choses encore plus importantes. Dans ma tête, je pensais que tout allait bien se passer et que j’allais être vite rétabli « , a-t-il fait remarquer.
 A son retour à Maurice, le 10 août dernier, en compagnie de la délégation, Giovani Lindor a poursuivi son traitement au centre médico-sportif de Vacoas pendant deux semaines.  » Le fait que le centre est fermé le week-end, je me suis rendu dans le dispensaire de ma localité pour faire mon pansement. C’est alors que l’infirmier de service m’a fait comprendre qu’il y avait du pus dans la plaie et il m’a demandé d’aller à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires « , a-t-il souligné. Sa grosse interrogation depuis son retour de La Réunion était que le médecin qui l’a opéré à La Réunion, ne lui avait prescrit aucun antibiotique. « J’ai évoqué la question au centre médico-sportif, mais on m’a expliqué que le médecin réunionnais n’avait rien prescrit. Je trouvais cela étrange que le médecin n’avait rien prescrit comme antibiotique, mais je ne m’inquiétais aucunement dans le sens où je ne ressentais pas de douleur au pied », a-t-il indiqué.
Cela aurait pu avoir des conséquences graves
Ce n’est qu’après s’être rendu à l’hôpital que Giovani Lindor a enfin eu des antibiotiques. Il a été, par la suite, hospitalisé et subi une nouvelle intervention d’urgence.  » Voyant que ma situation ne s’arrangeait pas, j’ai appelé le ministre Sawmynaden et il m’a référé à un chirurgien. Après l’obtentjon du résultat d’un test approfondi , le médecin m’a opéré d’urgence. Cela aurait pu être plus grave si des mesures n’avaient pas été prises à temps. Ma satisfaction est qu’on ait pu bien nettoyer la plaie. Si tout se passe bien, je sortirai très bientôt de l’hôpital « , a-t-il avancé. Il n’empêche, a-t-il ajouté, que rien n’a été facile pendant ces moments où le doute a même commencé à gagner les esprits.  » Depuis mon retour à Maurice, il était un temps où il n’y a eu que du négatif. Heureusement qu’après la deuxième intervention, tout semble maintenant aller pour le mieux. « 
Dans ces moments difficiles, Giovani Lindor remercie tous ceux qui l’ont soutenu, à commencer par sa famille. Il a aussi une pensée pour l’Association mauricienne d’Athlétisme et son président Vivian Gungaram, ses amis, le ministre Yogida Sawmynaden et son conseiller Hansley Jules, sans oublier le personnel de l’hôpital.  »  Je ne me suis jamais senti seul et c’est très important dans des moments pareils. J’ajouterai même que j’ai eu un traitement assez privilégié à l’hôpital. J’espère que cela se terminera bien et que je retrouverai très vite ma santé « , a-t-il fait ressortir.
Car pour le sauteur, l’important est de pouvoir très vite recouvrir de cette mésaventure et aussi de recommencer à marcher avant de retrouver la piste. Parallèlement, il compte poursuivre sa formation pour passer entraîneur de saut dans les années à venir.

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