Championnats d’Afrique seniors, mai 2022: Un groupe de cinq judokas constitué

I Rémi Feuillet et Priscilla Morand, en quête d’un nouveau podium africain après 2020 et 2021

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I Les jeunes Winsley Gangaya et Tracy Durhone bien placés pour faire partie de l’aventure africaine

Avec une situation de la Covid-19 qui ne cesse de se compliquer, seul cinq judokas sont pressentis pour participer aux prochains Championnats d’Afrique senior qui se tiendront du 26 au 29 mai 2022 à Oran, en Algérie. Hormis Rémi Feuillet (-90kg), Priscilla Morand — tous deux médaillés en 2020 et 2021 — et Christiane Legentil, deux jeunes, nommément Winsley Gangaya (-60kg) et Tracy Durhone (+78kg), sont aussi concernés. On dira même qu’ils sont bien placés, pour faire partie de l’aventure africaine

La FMJ avait placé sa confiance en deux étrangers d’origine mauricienne, nommément Rémi Feuillet et Priscilla Morand, lors des deux dernières éditions des Championnats d’Afrique. Et ils sont tous deux montés sur le podium. Cette fois encore, les espoirs de médailles reposeront sur leurs épaules. Si Rémi Feuillet a décroché la médaille de bronze par deux fois et Priscilla Morand le bronze, puis l’argent, en revanche cette fois, ils ont revu leurs objectif à la hausse.

Pour Rémi Feuillet, qui enchaîne les compétitions en France, reste sur une fin de saison 2021, assez satisfaisante. Lors de quatre tournois, il a toujours fait le podium. « Ma préparation pour les championnats d’Afrique ont déjà commencé. Pour le moment, j’enchaîne les tournois, afin d’avoir le maximum de rythme, mais sans vraiment appliquer de la technicité. Lors de mes derniers tournois, je me suis fais battre par des gauchers, car le placement des mains est différent. Actuellement, c’est une de mes faiblesses, et durant ma préparation, j’essaierai de changer cela. Après avoir pris le bronze à deux reprises, comme tout sportif, j’ai envie d’améliorer ma performance », déclare Rémi Feuillet.

Pour la vice-championne d’Afrique 2021, Priscilla Morand, qui est montée sur le podium de cet événement à quatre reprises (2014, 2019, 2020 et 2021), a envie de décrocher ce titre qui manque à son palmarès. «  Je vais tout faire pour réussir cet exploit. À l’heure actuelle, je n’ai pas encore décortiquer le calendrier international avec mon entraîneur, mais je sais qu’en revanche, il y aura plusieurs compétitions en 2022. En espérant que la Covid ne bouscule pas nos plans. Dès janvier, j’enchaînerai avec les compétitions, afin d’être fin prête, pour les championnats d’Afrique », souligne la judokate.

Privés de compétitions, la préparation locale est surtout accès sur la condition physique actuellement. Pour l’entraîneur national, Anom Petrapermal, les élites, dont ceux bénéficiant du High Level Sports Unit, s’entraînent à travers la plateforme Zoom, ainsi que sur le terrain de football à Ste Croix. Il se dit conscient de la situation sanitaire précaire et qui pourrait jouer un mauvais tour aux locaux. « On ne peut que rester positif, tout en espérant que le virus sera sous contrôle dans de l’île rapidement. Au cas contraire, ce sont uniquement les expatriés qui seront concernés par une participation à ces Championnats d’Afrique», a fait ressortir Anom Petrapermal.

Soulignons que deux jeunes font aussi partie de ce groupe, nommément dont Winsley Gangaya et Tracy Durhone. Ces derniers qui font partie du projet Paris Horizon 2024, auront certainement la possibilité de faire le voyage en Algérie. Talentueux qu’ils sont, ils devraient être de la partie. À noter que Winsley Gangaya bénéficie actuellement d’un stage au Pôle Espoir de Rouen, en France. Ce n’est qu’une question de temps, avant que Tracy Durhone ne le rejoint en métropole, pour intégrer le club de l’ancien Directeur technique national, le Français Baptiste Leroy, dans la banlieue parisienne.

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