HANDICAP INTELLECTUEL – SPECIAL OLYMPICS : Plus d’interaction avec les valides souhaitée

Le président de la Special Olympics Mauritius (SOM), Jean-Marie Malépa, également président de la Mentally Handicapped Persons Sports Federation (MHPSF), était à Johannesburg en Afrique du Sud, le week-end dernier, accompagné du directeur de la SOM, Satyagan Choytun. C’était dans le cadre de la tenue d’une conférence sur le leadership, destinée à tous les dirigeants de la Special Olympics à travers l’Afrique. Selon lui, ce déplacement a été « un succès » et parmi les projets développés, a-t-il ajouté, il faudra entre autres, se pencher sur l’interaction des handicapés avec les personnes valides.
 Jean-Marie Malépa a d’emblée indiqué que, pour la première fois, un représentant de l’Athlete Leadership Council était invité à cette conférence. Dans le cas de Maurice, c’est Al-Sayyed Curumthallee qui avait fait le déplacement. Un autre jeune a été invité, nommément Kritis Nudurchand, et ce dans le cadre du projet initié sur l’inclusion des personnes souffrant d’une déficience intellectuelle depuis l’année dernière. « C’est un projet qui a été lancé par la Special Olympics Afrique parmi tous les pays membres. Notre projet fait partie de ceux qui ont connu un succès, d’où l’invitation qui nous a été adressée pour le déplacement d’un jeune », a-t-il déclaré.
Le président de la SOM a ajouté que trois autres projets ont été lancés au cours de cette conférence sur le leadership, notamment au niveau sportif où il a été demandé de travailler davantage avec les fédérations sportives. « Il faut que nous établissions des relations de travail avec ces fédérations, afin d’offrir à nos jeunes encore plus d’opportunités pour la pratique d’une activité saine. Nous avons déjà en tête le lancement du badminton cette année et également de la natation », a expliqué Jean-Marie Malépa.
Selon lui, un autre projet, faisant cette fois partie du Youth Activation est aussi d’actualité. Il consiste à développer une culture d’intégration auprès des personnes handicapées. « Il a aussi été question de la santé des personnes souffrant d’une déficience intellectuelle au cours de ce séminaire. Car il a été malheureusement constaté que ces personnes ne pratiquent pas une activité physique et sont, de ce fait, très souvent obèses. Nous allons donc continuer, à notre niveau à Maurice, à inculquer aux jeunes les bienfaits du sport. Les parents seront également impliqués dans ce projet », a-t-il conclu.
 
 
 
 

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