Hippisme – annulation à répétition : la 44e journée en attente !

On n’aurait pas mieux choisi le nom. La saison 2023 sous le sigle du ‘soy’ continue d’être chamboulée. Dame nature a choisi son camp. Comme son devancier la People’s Turf PLC et la Horse Racing Division ont vite déchanté avant de revoir leur copie en ce qu’il concerne le double header prévu pour hier, où l’avale avait été donné pour la tenue de 20 épreuves en 2 journées, alors que la météo s’était montrée très peu clémente depuis un certain temps. La mauvaise gestion de la piste du Champ de Mars n’a cessé d’ajouter son grain de sel dans une situation peu loquace pour les turfistes et les principaux stakeholders.

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Quid de nous répéter, la piste du Champ de Mars a pris un sale coup depuis qu’elle est sous la tutelle du nouvel organisateur des courses. Jadis, le plus vieil hippodrome de l’hémisphère sud pouvait tenir plusieurs millimètres de pluie et les cavaliers n’avaient aucun problème pour exercer dans des conditions extrêmes, quid à courir proche des barres extérieures.

Cela n’est plus qu’un lointain souvenir et la piste du Champ de Mars n’est plus que l’ombre d’elle-même. Un constat accablant qu’on a pu faire hier, à l’issue de la troisième épreuve au programme. En quelques minutes, la situation a déchanté et même si l’envie ne manquait pas de la part de certains protagonistes afin de ne pas subir un nouveau revers et de poursuivre avec la journée, les cavaliers étaient unanimes à faire ressortir qu’il y allait de leur sécurité que de continuer la journée dans ces conditions.

Une situation insoutenable qui aura duré plusieurs minutes et au bout de laquelle, les Racing Stewards n’ont pas eu d’autre choix que de renvoyer les sept courses restantes à aujourd’hui ? “Due to persisting rain, the remaining 7 races of race meeting 43-Saturday 9 December 2023 have been postponed for Sunday 10 December 2023”. Le tout en espérant que la situation ait un dénouement positif ce qui est loin d’être gagné, de par la dégradation de la piste et des prévisions pour les prochaines heures.

Les déboires entourant la gestion de la piste du Champ de Mars n’ont pas débuté hier. Les hostilités avaient été retardées d’entrée ce qui avait forcé la PTP à revoir sa copie. La journée inaugurale dont la date arrêtée, le 18 mars et décriée par plusieurs experts en raison des averses récurrent durant cette période n’avait pas eu lieu comme prévu. Au fil de ces dix dernières années, la piste avait perdu quelque peu de son éclat et le coup de salut donné cette année a vite fait déchanter aux premières averses. Renvoyée au lendemain une première fois, la Horse Racing Division n’avait pas eu d’autre choix que de repousser les échéances, mais Dame Nature ne le voyait pas de cet œil.

Ce n’est qu’une semaine plus tard que la saison avait pu débuter et certains croyaient être sortis de l’auberge, mais allaient vite être rattrapés par la réalité des choses quelques journées plus tard. C’était un véritable bouillon que c’était pris la PTP avec l’annulation du 5e acte, 48H avant la journée et ce après la parution du programme officiel enregistré raison d’une piste impraticable. Le manque d’expérience de la People’s Turf PLC qui avait obtenu l’exclusivité de l’entretien de la piste, après que le MTC Sports And Leisure ait décidé de ne pas organiser les courses, s’était déjà fait ressentir.

Plusieurs autres journées se sont soldées par de cuisants revers pour les instances organisatrices des courses en raison d’une piste désastreuse. On se souvient que la 11e journée avait été abandonnée après uniquement trois joutes. Même constat lors de la 22e journée qui avait connu la même fin, à l’issue du prélude de la plus prestigieuse épreuve du calendrier remportée par Lunafacation dans la quatrième épreuve programmée. La journée du 28 octobre dernier devait subir le même sort. En raison de la pluie, les RS n’avaient pas pu faire autrement que d’annuler la 35e journée du calendrier.

La dernière annulation en date n’est autre que celle qui a eu lieu la semaine dernière en raison des averses qui s’étaient abattues sur la capitale et qui avait contraint à la HRD de repousser dans un premier temps la journée de samedi au lendemain avant de l’annuler pour de bon. La 44e journée connaîtra-t-elle le même sort ? On a plusieurs raisons de plaider en ce sens.

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