Jeux du Commonwealth – Médaillé d’argent : La grosse injustice de l’État à l’égard de Rémi Feuillet !

РAlors que Roilya Ranaivosoa et Richarno Colin re̤oivent Rs 200 000 chacun, le judoka se voit, lui, remettre un ch̬que de Rs 50 000 de moins pour la m̻me couleur de m̩daille

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– Cette situation révoltante trouve sa source dans le nombre de participants, alors que les athlètes ont tous sué pour faire honneur au pays à ces Jeux

La cérémonie de remise de récompenses aux athlètes ayant brillé aux Jeux du Commonwealth s’est tenue, jeudi après-midi, au complexe sportif de Côte d’Or. Malheureusement, nombreux sont-ils qui ont été stupéfaits en découvrant le cachet remis au judoka Rémi Feuillet. Le Français d’origine mauricienne a, en effet, obtenu un chèque de Rs 150 000 pour sa médaille d’argent, contrairement à l’haltérophile Roilya Ranaivosoa et le boxeur Richarno Colin qui ont eux, été récompensés à la hauteur de Rs 200 000 chacun…pour la même couleur de médaille ! Tout simplement indigne de la part de l’État, donc du ministère des Sports, en tenant compte qu’à l’échelle internationale, toutes les breloques en argent ont la même valeur au classement des médailles ! Malheureusement, pas pour certains au ministère des Sports ! Toutefois, le sens des principes requiert que l’on s’y attarde sur la question.

C’est définitivement un manque d’élégance et de considération flagrant de l’État mauricien, à l’égard d’un sportif qui a pourtant tout donné pour son pays. Même si dans les milieux concernés, on prête l’attention d’avoir, au préalable, bien expliqué au judoka les conditions de sa récompense. Si tel est le cas, que pouvait-il faire d’autre, si ce n’est d’assister, sportivement et élégamment, à cette cérémonie et de prendre ensuite son chèque ! Chapeau à Rémi Feuillet qui a su faire preuve d’humilité et de retenue.

Ce qui n’a pas été le cas au ministère des Sports ou on s’aligne toujours sur une question de participants par compétition pour déterminer ensuite la répartition des cachets. Même pour une compétition de cette envergure où il est, dit-on, très difficile d’aspirer à un podium ! Où était-donc la responsabilité du judoka si il n’y avait pas suffisamment de combattants dans sa catégorie ? N’était-il donc pas important, dans ces conditions, que l’État fasse un effort en alignant tous les médaillés d’argent sur un pied d’égalité ?

A-t-on au moins pensé, au ministère des Sports, des conséquences psychologiques qu’un tel geste pourrait avoir même si Rémi Feuillet n’a pas évoqué la question ? Que se passerait-t-il si, en 2024, un mauricien est champion olympique en profitant de certaines circonstances favorables ? Est-ce à dire qu’il percevra une somme moindre à ce qui est prévue en tenant compte, là encore, du nombre de participants ?

D’autre part, certains ne comprennent pas la logique derrière le partage des Rs 60 000 à trois entraîneurs de judo, nommément Eddy André, Priscilla Chery et Laval Collet. Ce dernier avait fait le déplacement à Birmingham, mais était étrangement absent sur le banc lors du combat de Rémi Feuillet et du Rodriguais Sébastien Perrine (bronze) ! Quant à Eddy André, il aurait dû bénéficier de 40% des Rs 100 000 obtenus par son poulain, Sébastien Perrine, soit Rs 40 000 et non Rs 20 000 ! Lui qui, précisons-le, est derrière cette médaille de bronze et non un technicien mauricien.

Pourquoi Priscilla Cherry a été considérée, alors qu’elle a été nommée entraîneur national il y a peine quelques mois seulement ? Est-ce pour la préparation de Christiane Legentil, alors que cette dernière a passé plusieurs mois à l’étranger ? Qu’en est-il de la récompense à l’entraîneur de Rémi Feuillet, lui qui est à la base de ce succès ? Aussi, si l’État s’est permis, par le biais du ministère des Sports, de « faire plaisir » à tout ce beau monde, alors pourquoi dans le cas d’un athlète qui a sué pendant des mois, on applique le non-sens du fameux taux de participants ?

Ce qui s’est passé jeudi à Côte d’Or n’est plus plus ni moins qu’une insulte aux efforts consentis par Rémi Feuillet pour décrocher une médaille. Au même titre que les athlètes de haut niveau qui vont briller à l’avenir et d’autres qui, par le passé, se sont retrouvés léser par rapport à la considération accordée à leur discipline. Ce sportif qui s’est vu remettre la modique somme de Rs 1 000 pour une médaille de bronze obtenue, à une compétition internationale en sait quelque chose !

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