La Belgique fait le plein de points dans la douleur contre la Corée du Sud (1-0)

Les joueurs de Marc Wilmots vont-ils un jour fournir un match référence pour cette Coupe du monde 2014 ? Nerveuse, imprécise, sans imagination, la Belgique a certes remporté son troisième match d’affilée dans cette Coupe du monde en battant 1-0 la Corée du sud. Mais la prestation des Diables Rouges a été assez insipide. Ils conservent néanmoins, de manière définitive, leur première place dans le groupe H, synonyme de huitième de finale contre les États-Unis (deuxièmes du groupe G). De leur coté, les Asiatiques avaient une petite chance de qualification. Mais l’ancienne équipe demi-finaliste du Mondial 2002 a clairement manqué de réalisme, notamment en première période, mais aussi en fin de rencontre.
Le sélectionneur belge avait, lui, opté pour le changement à l’occasion de ce troisième rendez-vous. Eden Hazard a été ménagé pour les huitièmes de finale (il est entré en jeu à la 88e), de même que Witsel et Kompany. Résultat, Lombaerts, VandenBorre, Mertens et le jeune (19 ans) Januzaj étaient titulaires.
Defour exclu avant la pause
Mais c’est une nouvelle fois, Divock Origi, qui a remplacé Mertens à l’heure de jeu, qui s’est montré décisif. Sa frappe repoussée par le gardien Sud-Coréen est reprise par le capitaine Vertonghen qui n’a plus qu’à conclure tranquillement à la 80e minute. Il y a bien eu un avant-Origi et un après-Origi, et cela devient récurrent. Toujours remplaçant, l’attaquant du Losc a encore été l’un des meilleurs Belges lorsqu’il est entré sur la pelouse, comme face à la Russie où il marque le but vainqueur du 1-0.
Néanmoins, les débuts de matchs médiocres des Diables rouges sont incompréhensibles. Et là, c’est certains remplaçants qui n’ont pas été à la hauteur comme Defour. Le joueur belge a multiplié les déchets techniques. Cela l’a rendu probablement nerveux au point d’essuyer sa semelle sur un Sud-Coréen juste avant la mi-temps. L’arbitre lui infligeait logiquement un carton rouge direct. Il faudra vraiment montrer un autre visage en huitièmes face à des Américains qui seront sans complexe.

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