LANCEMENT DES PÔLES ESPOIRS D’ATHLÉTISME ET DE BADMINTON: Thevarajen Ponamballum, président du TFES “Vers une culture de médailles”

Le Trust Fund For Excellence In Sports (TFES) a procédé vendredi (16h) au lancement des pôles espoirs d’athlétisme et de badminton. 15 athlètes et 5 badistes sont concernés. L’occasion pour le Chief Executive (CEO), Michael Glover de présenter officiellement le président en poste depuis 7 mois maintenant, à savoir Thevarajen Ponamballum.
Le président du TFES, Thevarajen Ponamballum s’est dit d’ailleurs très content d’assumer son rôle de président. “Tout d’abord depuis le 1er juillet, j’ai pu constater l’importance du TFES au développement du sport mauricien tant au niveau scolaire que national. D’ailleurs lors des derniers Jeux des Îles de l’Océan Indien (JIOI) à La Réunion, j’ai pu rencontré pas mal d’athlètes avec qui le TFES avait étroitement collaboré pendant plusieurs années et les nombreux médailles d’or obtenues par ces mêmes athlètes. Et,cerise sur le gâteau, certains de ces athlètes sont qualifiés ou presque pour les prochains Jeux Olympiques de Rio d’où les bourses d’excellence dont ils bénéficient actuellement : Bradley Vincent, Yannick Lincoln, Jonathan Drack, Kate Foo Kune, Roilya Ranaivosoa et Christianne Legentil. Jamais nous n’avons eu  autant d’athlètes qualifiés pour les JO. Ce sera une grande première.”
Il indique que l’objectif du TFES est de travailler sur le court, le moyen et le long termes. “Déjà nous nous sommes fixé deux buts, à savoir les JIOI 2019 et les JO 2020. Entre ces deux grands rendez-vous, nous n’oublions pas les Championnats nationaux et les Championnats d’Afrique”. Thevarajen Ponamballum s’est aussi dit heureux d’avoir finaliser la signature de partenariat général avec deux fédérations et la mise en place de deux pôles espoirs nationaux. “Les contrats avec les athlètes se feront au cours de l’année”, a-t-il soutenu. Le président du TFES a affirmé que l’encadrement académique est la base même du Pôle Espoirs.”Ces athlètes et badistes à fort potentiel vont profiter de cet encadrement académique du TFES. Dans un premier temps, ce sera pour une durée d’une année. Après nous ferons le point avec la fédération, les tuteurs, les parents pour voir s’il y a progrès, et motivation tant dans le sport qu’académique. Au mois de septembre, nous allons retourner vers ces mêmes fédérations et voir s’ils peuvent nous recommander de nouveaux athlètes issus des Pôles Jeunes qui pourraient se joindre au programme de sport-études.”
Notre interlocuteur a précisé que le TFES est disposé à signer des conventions avec d’autres fédérations à condition de respecter leurs cahiers des charges. “La porte est grande ouverte, il faut profiter. On ne peut plus perdre de temps, le devoir d’une fédération est d’encadrer l’athlète sportivement mais ça ne suffit pas. Le ministère des Sports a donc créé le TFES afin de mettre en place l’encadrement académique”. Le TFES a décidé également de décentraliser le projet Sport/Études en ajoutant d’autres écoles. “Il s’agit des établissements secondaires suivant : le Collège de la Confiance, le St Mary’s, le New Eton et Universal College pour les garçons. Pour les filles, nous ajouterons le Collège de Mahebourg. Nous allons dans des collèges où se trouvent des athlètes. Nous sommes à la croisée des chemins et la relève demeure très importante. Nous nous dirigeons vers une culture de médailles”, a souligné Thevarajen Ponamballum.
Michael Glover , pour sa part, fait ressortir qu’il est possible de concilier sport et études. Le jeune badiste Melvin Appiah, qui s’entraîne assidûment, a réussi ses examens de la School Certificate (SC) avec 12 unités.”Il est l’exemple même qu’on peut concilier sport et études. D’ailleurs, il s’entraîne 10 fois par semaine. Pour réussir, il faut de la discipline, de la volonté et effectuer beaucoup de sacrifices”, a-t-il avoué. Michael Glover a aussi parlé de l’haltérophile Roilya Ranaivosoa qui “a mis le cap sur la Roumanie pour une durée de 7 mois afin de bien se préparer pour les JO”.  Le CEO du TFES a aussi fait ressortir que les parents avaient un rôle primordial à jouer dans l’encadrement des athlètes et que le TFES est présent en tant que facilitateur pour les besoins du sportif.

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