NATATION: Aucune compétition jusqu’à fin 2012

La situation s’empire au sein du comité illégal de la Fédération mauricienne de Natation (FMN). Désormais, cette pseudo fédération n’est plus en mesure d’organiser une seconde compétition. La présidente illégale de la FMN a concédé la défaite et jeté l’éponge à la réunion de mercredi dernier au siège du COM à Port-Louis où il a annoncé ne pas être en mesure d’organiser une seule compétition d’ici la fin de 2012. Les relations exécrables avec les clubs — principalement avec le CAMO, le CNS et le CNQB pourvoyeurs de nageurs de compétition — dans le sillage d’une participation refusée aux Championnats d’Hiver de La Réunion n’ont pas aidé. Pour preuve, le Sprint Day prévu hier à la piscine du Collège Northfiled a été transformé, dit-on, en un Gala du CNP, club de Doreen Tiborcz.
Du coup, la FMN illégale s’est retrouvée mercredi dernier  dans un dilemme quant à sa participation aux Championnats d’Afrique au Nigeria en septembre prochain. Nos sources au sein de ce comité illégal nous ont indiqué que d’une part Doreen Tiborcz a insisté pour une participation à n’importe quel prix et d’autre part, le choix de Olivia de Maroussem (CNQB) et de Darren Chan Chin Wah pour ce voyage sans passer par une épreuve de sélection. C’est sans doute une décision pour démontrer qu’il existe encore quelque chose au sein de ce comité illégal. La réunion de mercredi a confirmé un certain nombre de choses importantes et qui démontrent que ce comité est en lambeau:
Primo: Ah Sing Poo Cheong a brillé par son absence, ce qui confirme bel et bien que le vice-président de la FMN illégale a bien démissionné de ce comité. Ceci malgré l’affirmation du contraire de la présidente illégale dans les colonnes du Matinal du mardi 3 juillet. Une information qu’elle a aussi passé, sans déclaration directe, dans l’édition  du jeudi 5 juillet du Mauricien. Pourtant, dans  Le Défi Plus (30 juin), Week-End (1er juillet), le Matinal (3 juillet) et le Mauricien (5 juillet) Ah Sing Poo Cheong ne confirme qu’une seule chose: sa démission. Comme dirait l’autre «le contraire de la vérité c’est le mensonge». Qui ment dans cette affaire? Il n’y a nul besoin de faire des kilomètres pour le savoir puisque Week-End est en mesure de confirmer que la réunion de mercredi a été faite dans le seul but de ramener Ah Sing Poo Cheong à de meilleurs sentiments. Mais il n’en fut rien, car il ne s’est pas présenté. Pour prouver également ce que nous avançons: Si Ah Sing Poo Cheong n’avait pas démissionné, pourquoi la présidente illégale de la FMN avait-elle besoin de dire lors de cette réunion que son comité regette sa démission. Entre démission et non démission, il faut choisir Madame et contrairement à Francis Wai Choon en 2009, Ah Sing Poo Cheong n’est pas resté tranquille après sa démission.
Secundo: Il est bon de savoir que selon nos informations, la présidente illégale de la FMN n’était pas confortable une fois qu’elle est arrivée au siège du COM à Port-Louis. Ceci malgré le fait qu’elle avait décidé d’avancer de 45 minutes sa réunion (16h15 au  lieu de 17h). Elle a eu à attendre longtemps avant que le membre pour faire le quorum est arrivé au 2e étage du Labourdonnais Court. Mais ce n’est pas le  pire. Nous confirmons qu’avoir pu organiser la réunion de mercredi, Doreen Tiborcz a eu à faire appel aux soutiens externes de la fédération pour convaincre aux moins deux membres de son comité. Car mercredi, les deux représentants de la région de Port-Louis (CNS) ont boudé la réunion, en signe certainement de solidarité et de colère après que leur club a été victimisé par le duel Tiborcz/Nawjee. A se poser la question qui contrôlait qui et surtout qui contrôle quoi au sein de ce comité illégal.
Tertio: La révolte des clubs est bel et bien organisée. C’est le moins qu’on puisse dire après que la FMN illégale a décidé de battre en retraite sur l’organisation du Sprint Day, hier à la piscine du Northfield. Il va sans dire que, plus qu’un désaveu, c’est une motion de censure que les clubs ont votée contre cette FMN que la présidente du CAMO, par exemple, n’a pas hésité à dire haut et fort que «the FMN does not act in the interest of ALL clubs and swimmers». Le choix évident de la FMN illégale de ne plus organiser de compétition jusqu’à la fin de 2012 vient prouver l’incapacité de Doreen Tiborcz à avoir une quelconque autorité sur ceux sans qui la fédération ne peut continuer à exister. Ne pas organiser de compétition équivaut à une démission de ce comité devant sa responsabilité principale envers se membres et les nageurs.
Quarto: La FMN illégale se transforme donc en «agence de voyage». Pour Maputo, la FMN a procédé à un voyage organisé puisque c’est les parents qui ont payé les frais des voyages pour les Championnats d’Afrique des zones 3 et 4. Ce sera encore la même chose pour les Championnats d’Afrique séniors et très probablement pour les Championnats du Monde en bassin de 25m. On notera que la FMN illégale n’est pas en mesure de sélectionner les nageurs selon des critères préétablis par un technicien et visiblement le choix des nageurs pour l’heure est plus que douteux. Mieux, la FMN transforme aussi ses membres en entraîneurs d’un jour avec comme consolation un voyage touristique.
C’est sans aucun doute le cas pour Surendra Seebaluck, qui ira aux JO de Londres comme entraîneur. Déjà, on se pose la question si sur une question éthique un membre d’un comité directeur peut se déplacer comme entraîneur? Mieux, ce plongeur de formation, qui n’a pas de nageur connu qui est sortie de son école au LDQB, ira à Londres sans avoir, ne serait-ce, participé à une séance d’entraînement de Mathieu Marquet à Maurice.
Ni a-t-il pris la peine de s’entretenir avec un nageur depuis qu’il a reçu son récompense poste élection décembre 2011. Ne parlons pas de Heather Arseth. On se demande bien ce qu’il va pouvoir «conseiller» à cette nageuse qui s’entraîne au niveau universitaire aux Etats-Unis. A quoi va-t-il être utile à ses deux nageurs, sinon faire de la tapisserie.  On voit déjà l’image de Surendra Seebaluck faisant du shopping dans les rues de Londres aux frais de sa Majesté.

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