NATIONAL SPORTS AWARDS 2014 : Fabrice Bauluck et Shalinee Valaydon, sans surprise

Week-End l’avait annoncé et c’est ce qui s’est produit vendredi soir à l’hôtel Intercontinental (Balaclava) aux National Sports Awards 2014. C’est sans surprise que le tireur Fabrice Bauluck et l’haltérophile Shalinee Valaydon se sont vus décerner les titres de Sportsman & Sportswoman of the Year 2014. Logique compte tenu des prestations de ces deux sportifs qui ont été tout simplement incroyables lors de l’année 2013. Sacre amplement mérité pour les deux lauréats.
Vainqueur de la Coupe du monde en Hongrie, et devenant champion du monde dans sa catégorie des -54 kg au Brésil (Sao Paulo), Fabrice Bauluck a réalisé une superbe année 2013, lui qui s’est vu décerner ce trophée pour la deuxième année consécutive. James Agathe, autre champion du monde, et qui figurait sur la liste des nominés aurait également pu prétendre au titre supreme mais c’est la médaille d’or à la Coupe du monde en mai dernier qui a joué en la faveur de Bauluck. Il a alors fallu faire un choix. Toutefois, il est certes difficile de partager le titre de Sportsman of the Year 2013 à deux sportifs, mais la MSC aurait pu décerner un prix spécial à James Agathe dans un élan de reconnaissance. Ce n’est pas donné à tout le monde de devenir champion du monde.
Du côté féminin, Shalinee Valaydon a été sacrée sportive de l’année, offrant par la même occasion le graal à l’haltérophilie pour la première fois. Véritable force de la nature, elle s’est toujours comportée comme une vraie professionnelle et son travail s’est avéré payant. Grande bosseuse dans l’âme, elle s’est donné les moyens pour atteindre ses objectifs, avec notamment sa médaille d’or à l’épaulé-jeté lors des Championnats d’Afrique. Elle s’est aussi distinguée lors des Championnats de France en montant sur la plus haute marche du podium dans sa catégorie des +75 kg.
Chapeau bien bas à ces deux grands sportifs qui ont toujours représenter fièrement le pays. Deux exemples à suivre. Dans les autres catégories, notons que l’haltérophilie a été une nouvelle fois à l’honneur avec le sacre d’Yvan Pierrot dans la catégorie Junior Sportsman of the Year grâce à sa médaille d’or dans la partie Youth, remportée aux Championnats du Commonwealth dans la catégorie des -94 kg. La Junior Sportswoman of the Year est Emmanuelle de Beer qui s’est exprimée via Skype depuis la Floride (Miami) où elle s’entraîne. Les trophées de Most Promising Sportsman & Sportswoman ont été attribués respectivement au triathlète Timothée Hugnin et à la tenniswoman Amélie Boy. Judex Jeannot, comme attendu, a été désigné Coach of the Year (Sports individuels) pour la deuxième fois alors que la palme est revenue à Lindsay Wilson pour les « Sports Collectifs ». Le volley-ball a aussi décroché le titre de Team of the Year (Sports Collectifs) tandis que le titre de Team of the Year (Individuels) est revenue l’équipe des  relayeurs 4×100 m juniors, vice-championne d’Afrique et détenteur du record national.
Jane Constance, la lumière de cette soirée
On ne peut pas dire que l’ambiance était à son paroxysme lors de cette cérémonie de récompenses. La coupure d’électricité et les problèmes sonores sont venus entacher cette soirée d’une morosité générale. Heureusement qu’il y avait du spectacle pour divertir ceux présents à l’occasion et aussi les émerveiller. C’est ce qu’a fait Jane Constance. La jeune chanteuse à la voix d’or de 13 ans, a réalisé une performance de haute facture avec sa version revisitée de la chanson Imagine. ‘An absolute cracker’ comme dirait l’Anglais. La preuve : la standing ovation de tout le public, au bout des six minutes qu’aura duré son show. L’émotion était à son comble et elle a sauvé une soirée pour le moins amorphe et sans véritable nouveauté.
En ce qu’il s’agit des autres artistes, Stéphane Gébert a tenté pour sa part de mettre le feu dans la salle avec sa version énergique de Get Lucky et Blurred Lines. On a aussi eu droit à une version revisitée de La Rivière Tanier, très correcte. Les troupes de danse Dance in The City, Omaga et Coreame ont livré une prestation scénique en toute sobriété. Toujours est-il que c’est vraiment Jane Constance qui a sauvé la soirée. Chapeau à cette jeune fille pétrie de talent.

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