Tonique en première période, héroïque en seconde, Manchester United est allé gagner à City (2-1) dans un derby fiévreux qui sonne pratiquement le glas des espoirs de sacre pour les tenants du titre, samedi, lors de la 16e journée de Premier League.
Relégués maintenant à 14 points de Liverpool, on ne voit vraiment pas comment les hommes de Pep Guardiola pourraient encore refaire leur retard.
United revient lui à la 5e place du classement et, avec la défaite de Chelsea à Everton (3-1), n’a plus que 5 longueurs de retard sur la 4e place qui emmène en Ligue des champions.
Toujours transfiguré dans les grands rendez-vous cette saison – United est la seule équipe à avoir pris un point à Liverpool (1-1) -, les Red Devils ont attaqué le match tambour battant.
Une frappe de Daniel James (2e), une autre de Jesse Lingard en angle fermé (9e), un tir puissant d’Anthony Martial (16e)… Le gardien des Citizens, Ederson s’est rapidement chauffé les gants.
Mais c’est de Marcus Rashford qu’est venue l’ouverture du score sur un pénalty ignoré par l’arbitre avant d’être accordé par la VAR, qu’il a provoqué et transformé en prenant Ederson à contre-pied (0-1, 23e).
On s’attendait à ce que cela réveille City, mais il n’en a rien été.
Rashford a ensuite touché le barre (27e) avant que Martial ne double la mise d’une frappe dans un trou de souris, au milieu d’une défense bleu ciel très passive (29e).
City a ensuite mis le pied sur le ballon et la seconde période a surtout ressemblé à un interminable exercice d’attaque-défense.
United a défendu tant qu’il a pu, mais n’est pas arrivé à empêcher Otamendi, qui avait remplacé John Stones, blessé, à l’heure de jeu, de réduire le score de la tête sur corner à 5 minutes de la fin du temps réglementaire (2-1, 85).
Les 10 dernières minutes, en comptant le temps additionnel ont été étouffantes mais United a tenu bon et savoure autant sa victoire que la détresse de ses rivaux.
© AFP