TAEKWONDO : Sheldon Yan Too Sang veut écrire l’histoire 16 ans après son père

Il y a exactement 16 ans, Sylvestre Yan Too Sang offrait au taekwondo mauricien sa première et surtout unique médaille d’or à ce jour aux Jeux des îles. C’était en 2007 au gymnase couvert dfe Mahamasina, à Antananarivo ! 16 ans après, ce sera au tour de son fils Sheldon Yan Too Sang de fouler ce même tatami, là où son père avait écrit une page de l’histoire du taekwondo mauricien.

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Évoquer ces souvenirs lui donne des frissons. C’est comme si c’était hier. « Remettre les pieds dans ce gymnase me rappelle tant de bons souvenirs. C’est un moment inoubliable, indescriptible. Entendre ensuite résonner l’hymne national fait vibrer le coeur. Mon souhait est que d’autres taekwondoïstes puissent faire mieux que moi, afin que je ne sois pas le seul à ressentir une telle joie », dit Sylvestre Yan Too Sang.

Aujourd’hui, ce dernier est très fier de voir son fils monter sur ce même tatami dans l’espoir qu’il puisse lui aussi en faire de même. « Voir Sheldon remporter une médaille d’or serait extraordinaire, au même titre que tous les autres éléments de la sélection. Ils se valent tous et j’espère qu’ils se surpasseront pour aller chercher une médaille d’or », avance-t-il.

Médaillé d’or aux 2es Championnats d’Afrique de poomsae à Madagascar en 2012, Sylvestre Yan Too Sang se réjouit de voir les progrès de son fils. « Sheldon m’a emboîté le pas depuis qu’il a cinq ans. Il a pris goût et je suis très content pour lui. Pratiquer une discipline sportive est bénéfique et grâce à sa progression, il se retrouve aujourd’hui à Madagascar avec l’objectif de faire honneur à son pays, comme je l’ai fait en 2007 », souligne-t-il.

Pour Sheldon Yan Too Sang, son père a toujours été son héros, son modèle. « Il m’a tout appris et j’ai beaucoup de respect pour l’homme et le père qu’il représente pour mois. Si je défends aujourd’hui les couleurs de mon pays, c’est grâce à lui. Il a toujours été présent pour moi et a été le déclic dans ma carrière de sportif. Je l’ai suivi depuis mes cinq ans et je ne le regrette pas », confie-t-il.

Après deux participations aux Championnats du monde de 2011 (Russie), puis de 2016 (Pérou), Sheldon Yan Too Sang estime avoir acquis suffisamment d’expérience pour réaliser une bonne performance pour ses premiers Jeux. Celui qui a été aussi médaillé d’or aux Championnats universitaires en 2014 chez les moins de 30 ans croit que ses camarades d’entraînement ont également leurs chances à ses Jeux.

Pour l’heure, dit-il, c’est beaucoup de stress, même si, hier, il a remporté une médaille de bronze en combat. « On s’est énormément investis dans la préparation. C’est avec beaucoup d’excitation et d’enthousiaste que j’attends maintenant la compétition de poomsae. Je ne cacherai pas aussi qu’il y a beaucoup de stress. Il faut cependant apprendre à canaliser la pression et ensuite absorber toute cette énergie pour être performant sur le tatami », déclare-t-il.

Tout ce qu’on peut souhaiter à Sheldon Yan Too Sang, c’est qu’aujourd’hui, il puisse reprendre le fil de l’histoire là où son père l’avait entamée en 2007.

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