VIIES JEUX DE LA FRANCOPHONIE, À NICE EN 2013: Les organisateurs rassurent

Les VIIes Jeux de la Francophonie se dérouleront dans un peu plus d’une année ( du 6 au 15 septembre) dans la ville de Nice, en France. Après une première présentation du dossier, en mars 2011, au Tchad, les organisateurs ont eu l’occasion de faire état de l’avancée des préparatifs, lors de la réunion annuelle du bureau de la CONFEJES (Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie), tenue il y a un peu plus d’une semaine, au Burundi. Le secrétaire-général de la CJSOI (Commission de la Jeunesse et des Sports de l’océan Indien), le Mauricien Ram Lollchand, était présent et affirme que les préparatifs sont en bonne voie. Il dira aussi que la présentation du dossier niçois a été très appréciée et que les membres présents ont été rassurés par rapport à certaines de leurs inquiétudes.
Après Beyrouth (Liban), en 2009, ce sera au tour de la ville française de Nice, d’accueillir les Jeux de la Francophonie. Un retour dans l’hexagone 18 ans après  les deuxièmes Jeux, tenus à Paris. Les premiers Jeux ayant été organisés au Maroc, en 1989, plus précisément dans la capitale Rabat et dans la ville de Casablanca. Il faut dire que le comité organisateur mise gros pour faire de ces Jeux une réussite. Du reste, la nouvelle enceinte de 35 000 places, soit le Nice Stadium, sera utilisée pour la première fois pour les matches de football – avec le stade du Ray – et pour la cérémonie d’ouverture (19h, heure française) également.
Lors de la réunion annuelle du bureau de la CONFEJES au Burundi, le Directeur du Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF), le Nigérien Mahama Seriba, qui est basé à l’OIF (Organisation intergouvernementale de la Francophonie), à Paris, a fait une présentation des préparatifs et de la ville de Nice. Il a rassuré tous ceux présents quant à la tenue de ces VIIes Jeux dans de bonnes conditions. Ram Lollchand a indiqué que le chef de la délégation française, Jean-Luc Janiszewski, également chef du bureau des relations internationales au ministère des Sports français, présent au Burundi, a abondé dans le même sens. Ce dernier a aussi répondu aux questions et a rassuré que si les démarches de visas sont effectuées dans le temps voulu, il n’y aura aucun souci à se faire.
Des questions ont également été adressées aux responsables de l’organisation au sujet du mode de qualification. Selon Ram Lollchand, tous ceux présents ont obtenu les informations nécessaires à ce sujet. En ce qui concerne la participation mauricienne , les locaux ont été inscrits en athlétisme, judo, lutte et tennis de table. Pour se qualifier toutefois, les Mauriciens auront des minima à réaliser en athlétisme, alors que pour les trois autres disciplines, les fédérations internationales se baseront sur le classement mondial et continental pour sélectionner les athlètes. Pour ce qui est de la partie culturelle des Jeux, le ministère des Arts et de la Culture a jusqu’au 31 mai pour envoyer sa liste de présélectionner au CIJF. Par la suite, un évaluateur fera le déplacement sur Maurice pour finaliser la sélection.
Il convient de souligner que pour ces VIIes Jeux de la Francophonie, la boxe a été retirée contrairement aux Jeux précédents. C’est ainsi que des disciplines au programme, on retrouve le football, l’athlétisme, le basket-ball, la lutte (libre et africaine), le judo, le tennis de table, le handisport (athlétisme) et le cyclisme sur route en sport de démonstration. Pour ce qui est des sites de compétition, le comité organisateur a retenu le Parc des Sports Charles Ehrmann (12 500 places: athlétisme, handisport et 900 places: tennis de table), le Palais des Expositions (6 176 places: basket-ball, lutte libre et judo), le football (stade de Ray et Nice Stadium), la place Masséna (1 500 places: la lutte africaine), la promenade des Anglais (marathon).
Plusieurs pays pas encore inscrits
Pour ce qui est de la partie culturelle, les activités inscrites au programme des Jeux sont la littérature, le conte, la chanson, la photographie, les arts plastiques et visuels, les arts de rue, la danse de création et les arts numériques. En l’absence d’un hébergement centralisé, le comité organisateur a pris la décision de faire vivre les Jeux au coeur de la ville. Le Palais Acropolis sera le lieu unique de toutes les épreuves culturelles avec la salle Apollon (2500 places), la salle Athéna (750 places), la salle Hermès (300 places) et ces espaces accueilleront les ateliers, la création numérique, la création écologique et le centre de presse. En ce qui concerne l’hébergement des athlètes et artistes, ils seront logés dans six résidences universitaires en chambre individuelle.
Par ailleurs, Ram Lollchand a expliqué que la CIJF a demandé à la CJSOI d’intervenir auprès des pays de la région pour que les inscriptions aux VIIes Jeux de la Francophonie soient faites dans le plus bref délai. « A ce jour, les Comores et Djibouti ne se sont pas encore inscrits. Cela fait qu’à notre niveau, nous demanderons à ces deux pays, lors de la réunion des experts du 24 et 25 courant à Madagascar, de faire le nécessaire. Je profiterai de l’occasion pour faire une présentation des Jeux de la Francophonie après les détails obtenus lors de la réunion de la CONFEJES au Burundi », a indiqué Ram Lollchand.
Ce dernier a aussi souligné qu’une bonne partie des pays membres ont bouclé leurs inscriptions, mais qu’il reste toujours 25% qui ont failli à cette tâche. « L’inscription aux Jeux se fait en plusieurs étapes. Il y a eu d’abord les inscriptions préliminaires qui ont pris fin en octobre 2011, puis le paiement fixé à décembre. Malheureusement, un certain nombre de pays n’ont pas respecté les consignes », a-t-il conclu.
1989-2013: Les Jeux auront 24 ans
La tenue des VIIes Jeux de la Francophonie, l’année prochaine, marquera les 24 ans d’existence des Jeux dans la mesure où la première édition avait été organisée en 1989 au Maroc. 38 délégations avaient pris part aux compétitions organisées dans la capitale Rabat et dans la ville de Casablanca. En 1994, Paris prenait le relais avec la participation de 43 pays, alors qu’en 1997, Madagascar accueillait le plus faible taux de participations avec 36 délégations. La quatrième édition, tenue en 2011 à Ottawa et Hull au Canada a connu un succès de participation avec un total de 51 pays, alors que Niamey (Niger) en 2005 et Beyrouth (Liban) en 2009 accueillaient 45 et 40 délégations respectivement. Selon les statistiques de la CIJF, plus de 15 000 athlètes et artistes ont participé à ces six éditions. A noter que pour les Jeux de Nice, un record de participation de 75 États et gouvernements de la Francophonie est attendu. Le comité organisateur s’attend aussi à accueillir quelques 3 000 participants.

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