Le Guide - Législatives 2024

ENTRAÎNEUR RAMESHWAR GUJADHUR : Alberts Day était mon banco, a déclaré Rye Joorawon

Rye Joorawon continue lentement mais sûrement sa réhabilitation. Renvoyé par l’entraîneur Ricky Maingard au soir de la quatrième journée (15 avril dernier), le recordman des victoires au Champ de Mars (342 gagnants) cravache fort du côté de Rameshwar Gujadhur, son nouvel employeur. C’est sous la forme d’un doublé qu’il a scellé son quatrième week-end sous ses nouvelles couleurs, portant son capital de victoires à six dans ce présent exercice.
« Je retrouve le rythme et c’est bon pour le moral. Il y a un contrat qui me lie avec mon employeur maintenant », soulignait un Rye Joorawon très cool à la sortie de la Jockey’s Room samedi dernier. Optimiste, il l’aura été lors de la neuvième journée, où il a signé son premier doublé chez Rameshwar Gujadhur. « J’étais confiant avec le gros favori Alberts Day, don’t j’avais fait mon banco de la journée », poursuit le jockey. Victorieux sur 1500m en 0-15 une semaine plus tôt, ce hongre bai sud-africain de six ans avait largement les faveurs de son état-major, qui l’alignait sur plus long.
« C’est un cheval maniable. Un parcours rallongé n’était ni pour lui déplaire ni pour me déplaire non plus. Je dirai même que j’étais 100% confiant. C’est vrai qu’il s’est refusé à s’employer au départ. Mais je le connais bien. J’ai été une fois encore très patient avec lui, face à des adversaires qui évoluaient three wide et même plus à l’extérieur. Alberts Day a montré ses qualités, même s’il a paru un peu fatigué sur la fin », ajoute encore notre interlocuteur.
Joorawon aura aussi remis ça avec After Midnight, un coursier qui lui avait permis d’ouvrir son compteur sous ses nouvelles couleurs lors de la sixième journée. « Celui-là, je dois dire que j’ai demandé cette fois à mon entraîneur de me laisser carte blanche pour le piloter à ma façon. Je voulais faire la course à l’avant et assurer mon propre pas. C’était un pari risqué avec la présence d’un autre frontrunner, Avail. Je suis très content de ma course et par la façon dont j’ai dessiné cette victoire. »
« Pari risqué avec After Midnight »
Joorawon a dû cependant se contenter d’un premier accessit dans la première manche du championnat des 4-ans, qui a enfin eu lieu après deux renvois. « Je ne dois pas cracher sur cette deuxième place de Hard Day’s Night, sachant qu’il a manqué un temps d’arrêt à l’ouverture des stalles. Cela lui a été préjudiciable. Il termine quand même à 0,75 longueur d’un Executive Power qui a fait forte impression. » Qu’attend-il de ce coursier de 4 ans qui n’avait pas été ridicule dans la Duchesse 2017 — selle déplacée et gêné à 200 m du but — ? « Il ne faut pas se tromper, Hard Day’s Night est un très bon sujet. Il aura besoin d’un barrier trial pour peaufiner son départ. Aussi, j’estime qu’il a besoin de temps pour bien s’acclimater. »
L’autre deuxième place acquise aura été celle de Declarator, un nouveau du yard de Rameshwar Gujadhur. « C’est un gallopper. Il avait besoin de cette course. Quoi qu’il en soit, le vainqueur (ndlr : Rebel Alliance était un coursier que Joorawon connaît bien pour l’avoir entraîné alors qu’il était encore récemment chez Maingard) était trop fort », concède le jockey.
En revanche, l’entourage de Jolie Roger attendait mieux que cette sixième place d’une course remportée par Malak El Moolook. « Jolie Roger a été une grosse déception. Surtout qu’il avait la ligne (1) en sa faveur. Il est à revoir. Tout comme le nouveau Solar Star, lui aussi sixième de sa course », souligne par ailleurs Joorawon, qui a rejoint Robert Khathi et Steven Arnold au niveau des six victoires au classement des jockeys.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -