ENTRAÎNEUR SHYAM HURCHUND : Avenir en suspens

S’il avait pour objectif de faire mieux que sa première saison en tant qu’entraîneur à Maurice, d’où l’embauche du cavalier indien Ravi Kumar Vaibhav, force est de constater que l’établissement que dirige Shyam Hurchund a été très loin du compte cette saison. En effet, avec des stakes money de l’ordre de Rs 988 000 — qui se traduit par trois victoires et 22 accessits — après la 35e journée, cet établissement se retrouve dans une posture délicate et son avenir s’inscrit plus que jamais en pointillé.
Si en début de saison Shyam Hurchund pouvait compter sur 27 chevaux, son effectif devait fondre comme neige au soleil pour n’être constitué que de 19 chevaux en fin de saison, dont 11 faisant partie de son effectif de départ. Cela s’explique par le fait d’un faible investissement en de nouvelles unités et des ennuis répétés qui ont miné certains éléments, à tel point qu’ils ont dû être mis à la retraite. Ajouté à cela, la décision d’un groupe de propriétaires de changer d’air.
Ce qui fait que Shyam Hurchund s’est retrouvé avec un lot de chevaux vieillissants qui, pour la plupart, avaient leurs soucis divers et devenaient de moins en moins compétitifs. L’embauche de Vaibhav n’a pas non plus eu l’effet escompté, l’Indien n’arrivant pas à tirer l’établissement vers le haut.
Malgré tous ses déboires, l’entraîneur a fait contre mauvaise fortune bon coeur. C’est avec l’outsider Prince George qu’il a brisé la glace après neuf journées de compétition. Il signera une nouvelle victoire une semaine plus tard avec Chester’s Wish. On s’était dit alors que les choses ne pouvaient qu’aller dans la bonne direction, mais à mesure qu’on avançait dans la saison, on se rendait compte qu’on s’était lourdement trompé. Ce n’est qu’après quatorze longues journées que Shyam Hurchund a pu (re) goûter à la victoire avec Political Power (24e). Celle-ci est du reste sa dernière en date.
À une journée de la fin, on peut avancer avec certitude que Shyam Hurchund n’atteindra pas la barre des huit victoires qui lui garantira son maintien. Il nous revient que l’entraîneur aurait fait part à ses membres qu’il songerait à mettre la clé sous le paillasson au terme du présent exercice. Mais si d’aventure il changeait d’avis, ce sera au Licencing Committee de décider de la marche à suivre. Plus que jamais, l’avenir de cet entraînement est en suspens.
Deux des critères du MTC pour chaque établissement est d’avoir au minimum huit victoires et des stakes money à la hauteur d’un million de roupies.

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