PATRICK MERVEN : J’avais fait mon « home work » sur Carson City, a déclaré Niven Marday

Il est à sa quatrième victoire de la saison et s’approche tranquillement vers son score de 2014 (6 gagnants) que constitue sa meilleure année d’apprenti jockey. Niven Marday a su profiter des malheurs du grandissime favori de la journée classique du Maiden, Mr Leyend (Rs 145 chez les bookies) pour s’offrir une autre bouffée d’air frais avec Carson City qu’on n’avait pas vu à pareille fête au Champ de Mars depuis août 2014.
« J’avais fait mon « home work » et pour avoir au moins une chance de vaincre, je savais qu’il fallait impérativement que je sois devant Mr Leyend à l’amorce finale. C’est un coursier que je connais bien pour l’avoir souvent travaillé au training. C’est vrai que j’ai aussi profité des malheurs en course de Mr Leyend (ndlr : des traces de sang ont été trouvées dans la trachée du cheval) pour dessiner mon succès, » rappelle Niven Marday.
L’apprenti qui souligne qu’il avait des raisons de croire en l’étoile de Carson City — battu par un Bandido Caballero trop fort en C6/7 la fois dernière — dit ne pas s’être trompé dans ses prévisions. « Je remercie l’entraîneur Patrick Merven et le propriétaire du cheval pour m’avoir fait confiance ».
Marday qui avait bénéficié de quatre autres montes dimanche dernier, n’aura pas eu la main heureuse ailleurs. « Annaconda Moon (avant-dernier dans l’épreuve d’ouverture) est à revoir. Lord Wellington a eu peur, un moment, du public. Il est aussi à revoir. Gemmaye Street a trébuché au départ et j’ai failli être désarçonné. Il s’est ensuite désintéressé de la course. Obligation (avant-dernier dans la septième épreuve) n’a pas eu de passage mais je crois que le gagnant Lietuva était trop fort
À 25 ans, Marday, issu de la génération de Pravesh Horil et autre Robby Beekharry, a passé par l’académie des apprentis et jockeys en Afrique du Sud. Formé à l’école sud-africaine pendant quatre ans, il garde les pieds sur terre au Champ de Mars. « Les montes se font rares et chaque victoire est bonne à prendre. Je n’ai pas visité la winner’s enclosure depuis ma victoire sur Win A Million (18e journée le samedi 1er août 2015). Je monte avec un claim de 2 kilos seulement mais j’arrive à gérer la situation ».
Premier jockey mauricien à évoluer sur une piste américaine, Marday garde un très bon souvenir au pays de l’oncle Sam. « À San Francisco, c »était une bonne expérience qui m’a ouvert aussi la voie pour l’avenir. J’ai un visa d’entrée aux USA valide jusqu’à 2025 et j’ai une licence qui me permet d’exercer à San Francisco. J’ai des contacts avec un entraîneur américain mais je garde cette option ouverte ».
Ambassadeur de Maurice à Macao quand il avait été choisi par le Mauritius Turf Club pour défendre le quadricolore lors d’un rendez-vous international entre apprentis en novembre de l’année dernière, Niven en garde un tout aussi bon souvenir. « J’avais gagné sur un coursier nommé My Club dans une course de 1200m ».

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