RAMAPATEE GUJADHUR : Another lucky pick-up ride, a déclaré Pravesh Horil

Pravesh Horil n’avait plus gagné depuis novembre 2014. C’était avec Please To Progress, une « pick-up ride » pour le compte de Rameshwar Gujadhur. Il a rebondi lors de la 19e journée 2015 quand il profita d’une autre « pick-up ride », cette fois pour la casaque bleu électrique, en profitant de l’indisponibilité du jockey titulaire Jeanot Bardottier, blessé en cours de journée. C’est Evergreen qui lui permit de revisiter la winner’s enclosure.
« Je suis content d’ouvrir mon compteur 2015. J’ai attendu vingt-cinq montes pour pouvoir renouer avec la victoire. Une autre « pick-up ride » comme en fin 2014. »
Horil dit avoir suivi à la lettre les instructions du Dr Hemant Gujadhur (connu comme Gopal). « Evergreen a bien sauté. On a pris franchement la direction des opérations. Mon coursier était bien détendu et il a fait le boulot et résisté jusqu’au bout à  l’attaque de Billy Bojangles ».
Ce light weight jockey de 27 ans (50 kg pour 1,52m) qui monte depuis 2011 et a été couronné deux fois jockey champion en Nouvelle Calédonie (2012 et 2013), avoue que la vie est devenue difficile au Champ de Mars. À maintes reprises, il a failli « tout laisser tomber » mais s’est accroché grâce au soutien des familles Murden et Maudoo. « Les montes étaient déjà rares. Pour ajouter à mes difficultés, j’ai perdu trop vite le privilège de remise (claim) d’apprenti. Généralement, un apprentissage s’étale sur cinq ans. Moi, j’ai accumulé assez vite les 30 victoires exigées pour passer de statut d’apprenti à celui de jockey. Je n’ai pas vraiment profité de ma formation. »
De sa première monte, avec un certain Pardon A Prince, dont il se souvient encore et qui remonte à 2011, à sa dernière victoire sur Evergreen il y a deux semaines, en passant par son tout premier gagnant avec Lyceum, Horil s’est rapproché assez vite de la barre des 40 victoires, grâce surtout à sa double année fructueuse passée en Nouvelle Calédonie. « Aujourd’hui, je paye un peu de cette réussite calédonienne. Plusieurs entraîneurs tentent chez nous de capitaliser sur les remises qu’obtiennent les apprentis. Du coup, j’ai été rarement sollicité au Champ de Mars ».
Horil qui, entre-temps, partage un autre boulot quotidien — il occupe les fonctions de clerk dans une compagnie de construction, Best Construct, pour arrondir ses fins de mois — veut se relancer comme jockey. « Je reste patient et j’accepte les conditions difficiles qui prévalent sur notre turf. J’espère que le départ en masse des cravaches étrangères qui étaient en poste chez nous nous permettra de bénéficier d’un peu plus de confiance de la part des entraîneurs. Moi, je me sens bien chez l’établissement Gujadhur. D’ailleurs, j’ai remporté la plupart de mes victoires sous la casaque bleu électrique. J’exerce comme freelance mais je donne priorité à M.Gujadhur. »
La victoire sur Evergreen a permis à Pravesh Horil de gagner quelques rangs au hit-parade des jockeys. De la 25e place (18e journée), il a grappillé quelques places et se retrouve à une longueur du top 20 actuel — avec une victoire et sept places pour 25 montes. Il compte le même nombre de victoires que Dinesh Sooful mais n’est devancé qu’à la faveur des accessits accumulés.

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