RAMESHWAR GUJADHUR : I’m here to win the championship, a déclaré Donavan Mansour

Après avoir été contraint d’assister à la journée inaugurale en spectateur, Donavan Mansour a goûté à sa première journée de compétition samedi dernier pour le compte de son nouvel employeur. Le moins que l’on puisse dire c’est que le Sud-Africain n’a pas mis longtemps pour briser la glace, en s’imposant dès sa deuxième monte sur Lucky Valentine. Il affiche déjà ses ambitions dans une saison qu’il veut marquer d’une pierre blanche.
C’est un Donavan Mansour tout sourire et très décontracté que nous avons rencontré à sa sortie de la jockey’s room samedi après-midi. Pendant que son épouse conversait avec celle de Mark Neisius dans le paddock, le Sud-Africain en a profité pour nous livrer ses premières impressions, deux ans après son dernier passage au Champ de Mars. « It’s very nice to be back and break the ice early », furent ces premiers mots. « Mauritius is a lovely place to be. I love the country and I must admit that I was missing Mauritian horse racing too. Now that I’m here, I hope to have a fruitful season for the Rameshwar Gujadhur stable », a-t-il poursuivi.
Même s’il n’avait que trois montes lors de cette journée, Donavan Mansour était à suivre de par la qualité de ses montes. Si Viento Magico n’a été que l’ombre de lui-même, tel ne fut pas le cas pour Lucky Valentine qui a été exact au rendez-vous dans la 4e épreuve. Très prisé depuis l’ouverture des paris, ce coursier a réalisé le bout en bout pour permettre au Sud-Africain de débuter sur des chapeaux de roue. « Lucky Valentine was doing very well at track work. I was instructed to take the lead and everything went perfectly well for us. In the home straight I didn’t feel that I had to use the stick but I took it out in the last stages just to make sure he finishes the job. I don’t think he is the kind of horse that likes the stick. I watched his last run and he seems to run away when he gets struck. So I tried to be as kind as I could with him », a expliqué le Sud-Africain. Selon lui, Lucky Valentine, à son meilleur niveau, devrait être en mesure d’avoir son lot de victoires cette saison.
« I could feel that I was on the wrong horse…»
Donavan Mansour avait débuté sa saison 2016 sur Viento Magico dans la 2e course et dans laquelle son employeur avait aussi engagé Seven Fountains confié à Dinesh Sooful. Leur mission: faire tomber le grand favori Kurundu. Si la mission fut accomplie, Mansour n’eut pas la chance d’être associé au gagnant, Viento Magico terminant à plus de 10L de son compagnon d’entraînement. « I rode both horses at track work. I rode Seven Fountains on Wednesday and the other one on Thursday. Seven Fountains was probably the most consistent horse in the race but when I looked at the far right column of the book, I noticed that at every single run, he was either slow or wide. Honestly, I don’t like these types of horses. I thus opted for Viento Magico as he was doing extremely well at track work.  But on Friday night, I could feel I was on the wrong horse. I spoke to the trainer and told him about it. He told me no, you are on the right one. The result of the race just confirmed what I felt. But it’s part of the game you know. Sometimes you got it right and sometimes you got it wrong », a soutenu le Sud-Africain, un tantinet philosophe. À noter que Viento Magico saigna après la course.
Quelque peu chuchoté dans l’épreuve principale, Ashanti Gold n’a pu faire mieux qu’une troisième place à distance respectable de l’intouchable Kremlin Captain, une performance qui a plu à son cavalier. « Everybody knows that he was coming from an illness. It’s good for him to bounce back. He ran third which is a good performance. He was sweating a lot, probably because he was a little bit nervous. Let’s hope we can get a win out of him this season.»
Par ailleurs, la cravache sud-africaine d’origine libanaise a tenu à préciser dans quelles conditions il s’est vu offrir le job à l’entraînement Rameshwar Gujadhur. « Soobiraj contacted me last year but my wife was expecting our second child, so I couldn’t make the move. I told him probably this year would be more appropriate. We met in January in Cape Town where we confirmed the job.»
Si disant très satisfait du lot de chevaux à sa disposition, Donavan Mansour n’a pas caché ses ambitions pour cette saison. « I’m here to win the championship », a-t-il déclaré sans ambages.

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