Rose-Hill : Le calvaire des personnes handicapées

Le Mouvement civique rosehillien pointe du doigt le manque de considération envers les personnes handicapées, qui peinent à circuler dans les rues de Rose-Hill, surtout en cette période festive, où les artères grouillent de badauds et de marchands. Ces activistes formant ce mouvement, qui a à coeur le droit à l’accessibilité aux lieux publics pour les handicapés, s’insurgent contre l’inactivité de la municipalité de Rose-Hill pour améliorer les choses.

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Après que l’ancienne Arab Town a été rasée pour faire la place aux ingénieurs de Larsen and Toubro dans le cadre du projet Metro Express, cet espace barricadé est devenu un chantier de construction. Le problème, selon le mouvement civique rosehillien, c’est que la voie qu’empruntent les passants, qui donne vers la rue Edward VII, près de l’emplacement où se situe le nouvel Arab town, est étroite et ne permet pas aux handicapés de l’emprunter. « C’est un espace de trois pieds uniquement et il est déjà difficile de circuler. Alors des personnes en fauteuil roulant, c’est pire. Déjà que c’est un espace restreint, les magasins à côté de cette allée ont placé des structures à l’extérieur qui donnent plus de difficulté encore à pouvoir circuler », déplore Umal Pandoo. Il se demande ainsi « ce que fait la municipalité » de Rose-Hill pour remédier à la situation. « Nous avons essayé de contacter des responsables municipaux mais en vain. Au départ, on nous a assuré qu’il y aurait une inspection pour remédier à la situation, mais rien n’a été fait jusqu’à l’heure. Dans les autres villes, comme dans la capitale, on a mis de l’ordre », soutient-il.

Rappelons que le Mouvement civique rosehillien, dans son combat pour la liberté d’accès pour les handicapés, avait porté plainte à l’Equal Opportunities Commission (EOC) pour faire part d’inégalités envers les personnes handicapées en novembre 2015. « Presque trois ans se sont écoulés depuis mais la municipalité de Beau-Bassin/Rose-Hill n’a pas tenu ses engagements », indique Umal Pandoo. Les activistes déploraient notamment l’absence de rampes pour accéder à certaines zones publiques, comme le marché de Rose-Hill, la foire de l’Arab Town et la gare de Rose-Hill, mais aussi les trottoirs inaccessibles et des mains courantes ne pouvant être utilisées en raison de « structures gênantes érigées tout au long des passages piétonniers ». Cette plainte sera entendue en janvier devant l’EOC.

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