COVID-19 et fraude massive — Sawmynaden Network : bol déviré dans Lakwizinn du PMO!

Sur des Emergency Procedures de Rs 1 milliard, la STC favorise la Bofrer Connection avec des contrats de Rs 815,7 millions

- Publicité -

Le recouvrement de Rs 512 M pour deux contrats alloués à Pack & Blister au coeur d’un bras de fer STC /Santé sous haute tension

L’épouse de Jonathan Ramasamy, GM inculpé et révoqué de la STC, passible de charge de Money Laundering pour Rs 6 M empochées avec des tranches mensuelles de Rs 2 M

La nouvelle convocation de Deepak Bonomally (Bo-Digital Co Ltd) par l’ICAC marquée par  d’autres interpellations liées aux COVID-19 Emergency Procedures

La pression continue de s’accentuer sur Lakwizinn du Prime Minister’s Office faisant face à une situation de bol déviré à être gérée. En marge de l’épisode du colistier du Premier ministre à Quartier-Militaire/Moka (No 8), Yogida Sawmynaden, trimballant encore la casserole sonore d’emploi fictif de Constituency Clerk, les derniers développements intervenus en fin de semaine sur le volet des COVID-19 Emergency Procedures, notamment au niveau de la State Trading Corporation (STC), sont venus se greffer au menu déjà politiquement piquant. Certes, l’inculpation provisoire par l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) du General Manager de la STC, Jonathan Ramasamy, et de Vinay Appanna, le fils de l’ancien directeur du Pay Research Bureau, est venue étaler au grand jour la Bofrer Connection attribuée au Sawmynaden Network. Ainsi, sur une enveloppe de financement d’un peu plus de Rs 1 milliard pour l’acquisition de médicaments et d’équipements médicaux pendant le lockdown de COVID-19, la STC a favorisé les liens de famille par alliance pour un montant de Rs 815 732 207. L’ICAC soupçonne que presque la moitié de ce dernier montant serait sous forme de commissions distribuées et encaissées par des protagonistes à divers niveaux. Mais l’élément le plus critique se résume au fait que le mystère de Pack & Blister, cette société dont les représentants à Maurice attendent toujours d’être démasqués, a rebondi sur un double front. D’abord, le nom de Pack & Blister est cité à côté de Bo-Digital Co Ltd dans la Charge Sheet logée en cour de Rose-Hill pour l’inculpation provisoire de Jonathan Ramasamy. Mais surtout que deux puissants camps au sein du gouvernement se livrent à une lutte fratricide devant la demande de recouvrement des dépenses de Rs 512 millions encourues par la STC pour honorer les deux contrats alloués à Pack & Blister, notamment en date du 3 avril 2020 et du 20 avril de la même année.

Avec l’annonce de la convocation pour interrogatoire Under Warning de l’ancien ministre Sawmynaden demain au QG de la Central CID et éventuellement son inculpation provisoire dans le scandale de Constituency Clerk au No 8 et les allocations versées sur son compte personnel de janvier à juillet de l’année dernière, c’est une aile jusqu’ici quasi incontournable de Lakwizinn du PMO qui part en fumée. Après des mois de soutien inconditionnel à son colistier au No 8, le Premier ministre et leader de L’Alliance Morisien, Pravind Jugnauth, s’affiche de moins en moins publiquement et politiquement aux côtés de celui qui avait déclenché l’opération Madam Kotomili de l’ère de Navin Ramgoolam.

Les conséquences de la double assignation à la Central CID ou encore devant le tribunal de Moka pour les besoins de l’enquête judiciaire sur le meurtre de Soopramanien Kistnen, aussi connu sous le nom de Kaya, le 16 octobre de l’année dernière, entre La Louise et un champ de cannes à Telfair, devront peser de tout leur poids sur l’avenir politique de Yogida Sawmynaden. Même s’il affirme avoir pris un congé politique pour revenir “stronger” subséquemment. La prochaine reprise des travaux de l’Assemblée nationale dans un peu pus de quatre semaines, soit le mardi 23 mars, devra constituer une indication de la durée de ce congé politique forcé et nullement volontaire.

Top Guns de la STC

Toutefois, dans l’immédiat, les derniers Collateral Damages au Sawmynaden Political Network sont des plus conséquents. Jonathan Ramasamy, nommé General Manager de la STC au lendemain des élections générales du jeudi 7 novembre 2019, soit un peu plus d’une année, et un des proches lieutenants d’affaires de Yogida Sawmynaden, n’aura pas même eu l’occasion de faire ses bagages. À peine son inculpation provisoire logée par l’ICAC vendredi en cour de Rose-Hill, il a été révoqué de ses fonctions.

Jonathan Ramasamy est accusé d’avoir favorisé deux sociétés, à savoir Bo Digital Co Ltd et Pack & Blister, lors de l’allocation de COVID-19 Emergency Procedures entre le 3 avril et le 25 juin de l’année dernière. Pour les besoins de cette enquête, l’ICAC n’a retenu que des contrats de Rs 142 millions pour le délit de Public Official Using his Office for Gratification sous la Prevention of Corruption Act. Dans ces cas particuliers, il est reproché à l’ancien General Manager de la STC d’avoir agi “in breach of procurement procedures and without carrying out relevant diligence  exercises for which the said Jonathan Ramasamy had a duty to care”.
La teneur du dossier à charge de l’ICAC ne retient pas le fait que ces écarts et libertés pris par l’ancien General Manager de la STC relèveraient d’un simple oubli ou encore de l’urgence face à la pandémie de coronavirus. Des Top Guns de la STC, rompus aux étapes d’allocation de contrats, avaient tenu à attirer l’attention du General Manager révoqué par voie d’e-mails ou autres entrées dans les dossiers à l’effet qu’il outrepassait les procédures établies. Ces documents s’appesantissant sur le fait que les procédures adoptées n’étaient pas “As Per the Law” font partie des Exhibits susceptibles d’être présentés en cour ultérieurement.

Mais ces mises en garde étaient tout simplement ignorées par l’ancien General Manager de la STC lors de l’octroi de ces 22 contrats pour un montant de Rs 1 040 519 412 au cours de la période susmentionnée. Avec les nouveaux éléments, qui ont surgi à ce jour et d’autres Pieces of Evidence à être versées, le constat est la connexion des Bofrer avait rafflé la part du lion, soit  un montant de l’ordre de Rs 815,7 millions comme suit: 3 avril 2020: Pack & Blister, après un échange d’e-mails transitant par l’In-Mail Box de Zouberr Joomaye, M. COVID-19 au PMO, décroche le plus gros contrat de la série pour un montant de Rs 476,3 millions, y compris les 50 Ventilators non opérationnels jusqu’ici, dont le coût total est de Rs 82,5 millions 24 avril: Pack & Blister se verra allouer un autre contrat de Rs 37,5 millions pour la fourniture de 29 000 unités de Personal Protective Equipment.

La part du lion à la connexion des Bofrer

Entre-temps, Bo Digital Co Ltd, de Deepak Bonomally, avec le feu vert du National COVID-19 Committee, piloté par le Premier ministre, décrochera six contrats pour une valeur globale de Rs 309 millions, dont les deux plus conséquents alloués simultanément le 7 avril 2020, soit Rs 129 millions et Rs 142,5 millions respectivement.

Bo Digital Co Ltd, nullement un Registerd Supplier de produit médical au ministère de la Santé, a bénéficié d’un traitement royal de la STC. Du jamais vu en matière de gestion des fonds publics. Les fonds nécessaires, Rs 309 millions, pour le financement des importations ont été mis à la disposition de Deepak Bonomally sous forme d’avance de la STC de Jonathan Ramasamy en trois tranches.

Par contre, pour éviter tout  risque de Conflict of Interests dans la Bofrer Connection, la société AV Techno World Co Ltd, avec pour actionnaire et directeur Vijay Appanna, aussi connu sous le nom de Rudy, et beau-frère de Jonathan Ramasamy, ne figure pas sur la liste des contrats sous le contrôle de la STC. Cette compagnie se retrouvera avec un contrat de Rs 77 millions alloué par le ministère du Commerce de Yogida Sawmynaden pendant la période de confinement.

Du sang-froid dans la planification

Mais les contours de ce Deal ne s’arrêtent pas là. Dans les prochains jours, l’épouse de l’ancien General Manager de la STC, qui n’est autre que la soeur  de Vinay Appanna, devra s’expliquer à l’ICAC sur une série de trancations opérées entre mars et août 2020 avec des versements de Rs 6 millions en trois tranches en son nom. Elle court le risque d’aller rejoindre son époux sur les bancs des accusés avec une inculpation provisoire de Money Laundering sous la Financial Intelligence and Anti-Money Laundering Act.

Outre le fait d’être un Marketing Manager de AV Techno World Co Ltd, Deepak Bonomally est rattrapé dans la Bofrer Connection par un transfert de Rs 42 millions de la société Bo Digital Co Ltd sur le compte de cette même AV Techno World Co Ltd en juillet de l’année dernière. Une somme de Rs 22 millions devait atterrir sur le compte de Vinay Appanna avec un chèque de Rs 20 millions émis au nom d’un notaire en vue d’une transaction foncière.

Une filiale, incorporée par Vinay Appanna, AV Estate, avait signifié son intention de faire l’acquisition d’un terrain dans la circonscription de Quartier-Militaire/Moka. Mais ce deal immobilier ne devait pas se matérialiser et le chèque retourné. Vendredi dernier, le dénommé Vinay Appanna a été inculpé provisoirement pour le délit de blanchiment de fonds suite à un transfert de Rs 38 004 343 effectué par Bo Digital Co Ltd en faveur d’AV Techno World Co Ltd à la filiale de la Baroda Bank de Quatre-Bornes entre avril et juin de l’année dernière.

L’explication fournie par Vinay Appanna lors de ses trois convocations n’a pas été retenue par l’ICAC. Il avait soutenu que ces transferts bancaires représentaient le remboursement d’un prêt contracté précédemment par Bo Digital Co Ltd auprès d’AV Techno World Ltd. Le retour de Deepak Bonomally cette semaine au QG de l’ICAC devra apporter un nouvel éclairage sur ces questions découlant des analyses des multiples Disclosure Orders obtenus depuis le début de cette enquête en juin dernier.

L’épouse de Jonathan Ramasamy, et Deepak Bonomally ne sont pas seuls sur la liste de l’ICAC avec d’autres interpellations en perspective. Toutefois, dans la conjoncture, la question, qui se pose est de savoir si la position adoptée par Transparency International, ou encore par la Financial Action Task Force ou de l’Union européenne, au sujet du mandat des Law Enforcement Agencies (LEAs) dans la lutte contre la fraude et le blanchiment de fonds, poussera l’ICAC à identifier et sanctionner les ultimes ramifications et surtout ceux tirant les ficelles derrière ces pratiques de fraude et de corruption.

Affaire à suivre…

Yogida Sawmynaden sous une double assignation

L’ancien ministre du Commerce, attendu au QG du Central CID probablement
demain, devra se tenir prêt pour une subséquente audition devant le tribunal de Moka

Les dernières indications sont que la Central CID aura enfin décidé de soumettre l’ancien ministre du CommerceYogida Sawmynaden à une séance d’interrogatoire Under Warning dans l’enquête sur l’emploi fictif de Constituency Clerk de la circonscription de Quartier-Militaire/Moka (No 8). C’est du moins ce qui découle des mouvements au niveau des Casernes centrales avec des demandes des plus pressantes des Avengers du tandem Valayden/Bhadain. En parallèle, la magistrate Vidya Mungroo-Jugurnauth a consenti à la demande du représentant du Directeur des poursuites publiques, Me Azam Neeooa, pour que l’ancien ministre soit entendu à titre de témoin dans l’enquête judiciaire sur le meurtre de l’agent du MSM au No 8, Soopramanien Kistnen, dont la dépouille en partie calcinée avait été retrouvée dans un champ de cannes à Telfair, Moka, le dimanche 18 octobre 2020.

Très peu d’informations ont transpiré en fin de semaine quant aux directives de l’office du Directeur des poursuites publiques quant aux Queries de la Central CID au sujet des lignes d’interrogatoire de Yogida Sawmynaden. “Cette démarche de la Central CID s’apparente à des tactiques dilatoires. Les limiers de la police auraient dû de procéder comme ils en ont l’habitude dans enquêtes. Cette affaire ne manque pas de Lines of Questioning. Ils auraient pu s’aligner sur la Private Prosecution avec pour délit sous le Code pénal de Abuse of Authority by Public Official ou encore d’Embezzlement of Public Funds. Pour ne citer que ceux lа”, fait-on comprendre dans certains milieux aux Casernes centrales en attendant le début de la semaine.

Si pour le rendez-vous à la Central CID, Yogida Sawmynaden joue gros avec une éventuelle inculpation provisoire à la clé, au tribunal de Moka, l’équation s’avère être encore plus délicate. A savoir le déballage dans une cour de justice, sous forme de questions venant des hommes de loi, faisant partie des Avengers, au sujet des relations engageant une série de protagonistes déjà entendus par le tribunal, et approchant la cinquantaine.

Grenne zotte
kuma zambalak

A moins d’un revirement de situation, l’audition du colistier du Premier ministre pourrait s’échelonner sur plusieurs séances devant la magistrate. Évidemment, le chapitre consacré au divorce consommé entre Yogida Sawmynaden et Kaya Kistnen retiendra l’attention, et en particulier la menace de l’agent du MSM de “grenne zotte kuma zambalak”. Dans le camp de The Avengers, l’hostilité entre ces deux protagonistes, voire les raisons derrière “la colère de celui qui fut sa main droite”, devrait aider à comprendre le background de ce qui s’est passé entre le 14 et le 16 octobre de l’année dernière.

Le Bid Rigging Network, que ce soit au niveau de la State Trading Corporation, du projet de Clear Ocean de Pomponnette et du conseil de district de Moka, avec le nom d’un haut cadre cité avec persistance, que ce soit pendant la période du COVID-19 Lockdown, avant ou après, sera décortiqué avec l’ancien ministre confronté à des Exhibits les uns plus compromettants que les autres, sans oublier la Flight Purser d’Air Mauritius de Neetee Selec,qui n’a pas encore complété son audition.

L’Office du DPP a également obtenu l’inclusion de Vinay Appanna et de Deepak Bonomally dans la liste des témoins. Les appels téléphoniques entre ces deux proches de Yogida Sawmynaden et l’ex-agent du No 8 revêtiront toute leur importance. Le beau-frère de la STC, habitant le No 7 La Louise Lane, Quatre-Bornes, devra confirmer s’il avait donné rendez-vous à Kaya Kistnen dans cette même région le vendredi 16 octobre 2020, soit le jour de la disparition de celui-ci, au sujet d’un remboursement d’argent conséquent.

L’emploi du temps de Vinay Appanna ce vendredi 16 octobre de l’année dernière sera passé en revue pour déterminer s’il a pu entrer en contact physique avec Kaya Kistnen ce jour-là. Jusqu’ici, toutes les tentatives en vue de retracer des enregistrements des caméras de Safe City Network dans la région de La Louise pour le vendredi 16 octobre 2020, n’ont pas donné les résultats escomptés. En dépit des Rs 18 milliards d’investissements de Mauritius Telecom.

Mais force est de constater que même si la magistrate du tribunal de Moka a donné son accord pour l’audition de ces Star Witnesses, aucune date à cet effet n’avait été arrêtée en fin de semaine.

Les Rs 512 M de Pack & Blister opposent la STC à la Santé

Roshi Bhadain monte au créneau et réclame dans une vidéo postée sur sa page Facebook la démission du ministre Kailesh Jagutpal

Les 50 Ventilators défectueux fournis par la firme espagnole Pack & Blister suite à la commande passée par la State Trading Corporation (STC) en date du 3 avril de l’année dernière continuent à empoisonner les COVID-19 Emergency Procedures. Un nouveau front litigieux s’est ouvert avec la décision de la STC, sous pression des auditeurs de recouvrer les Rs 512 millions avancées pour le financement de ces deux contrats alloués à Pack & Blister suite à des mails adressés initialement à Zouberr Joomaye, Senior Adviser au Prime Minister’s Office. D’autre part, Roshi Bhadain est revenu à la charge ce week-end en réclamant la démission du ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal en se basant sur le scandale des Ventilators de Pack & Blister.

Des sources concordantes avancent qu’un bras de fer oppose la STC au ministère de la Santé dans cette affaire de financement des produits médicaux, dont les 50 Ventilators fournis par Pack & Blister. En tant que Paying Agent et dans une tentative de se mettre en règle avec les exigences de l’Audit pour le dernier exercice financier, la STC a soumis au ministère de la Santé une demande de remboursement de ces quelque Rs 512 millions, dont le contrat de Rs 476 millions du 3 avril 2020.

Mais étant donné que les Ventilators fournis sont nullement Up to Standard et non opérationnels, la Santé ne veut nullement concéder à une réallocation de fonds à partir de son budget. Face à des interventions “from higher quarters” pour régler ce différend, la Santé maintient son objection contre ce paiement, vu que la décision du choix de Pack & Blister et de l’allocation des contrats avait été entérinée par des instances étrangères qu’au ministère de la Santé.

Dans ce bras de fer, dont les conséquences pourraient encore déstabiliser Lakwizinn du Prime Minister’s Ofice, le Special Adviser au PMO, et M. COVID-19, Zouberr Joomaye, pourrait se retrouver en porte à faux. En effet, Pack & Blister, avec un épais mystère entourant ses représentants à Maurice, avait pris contact avec le COVID-19 National Committee en adressant  au même Zouberr Joomaye un e-mail le samedi après-midi du 28 mars de l’année dernière avec une réponse attendue de manière urgente, soit dans les trois heures.

La remise en ordre des affaires à la STC et la révocation du General Manager, Jonathan Ramasamy, font qu’il faudra s’attendre à voir la demande de recouvrer ces Rs 512 millions devenir de plus en plus pressantes. Au ministère de la Santé, l’on se prépare à toute éventualité pour faire face à cette situation de “public funds to the tune of tens of millions wasted down the drain”.

D’autre part, dans une vidéo mise en ligne sur sa page Facebook, Roshi Bhadain demande au ministre de la Santé Kailesh Jagutpal de soumettre sa démission avant qu’il ne soit trop tard avec la polémique qui enfle sur les Ventilators «défectueux» fournis par la firme Pack & Blister. «Sawmynaden finn demisione. Jonathan Ramasamy finn arete pou koripsion. Vinay Appana arete pou money-laundering», énumère Roshi Bhadain à l’intention de Kailsh Jagutpal, en citant des extraits du Hansard de l’Assemblée nationale en date du 8 décembre 2020 suite à une intervention du leader du PMSD, Xavier-Luc Duval.

«I am informed that the Aero Duo ventilators procured from Pack & Blister complied with all the required specifications set by and verified by the technical team of my ministry», avait déclaré le ministre de la Santé. Pour le leader du Reform Party, cette déclaration ministérielle est sans  ambiguïté. Abordant les derniers commentaires publics au sujet de ces mêmes Ventilators, il soutient que «la ou bizin explike la missie Jagutpal».

«Aster ou pou retourn sa supplier? Missie Jagutpal ou pou ena kont pou rande biento la. Ou pe rant dan enn teritwar ki bien difisil pou ou al explike. Ena ankor zistwar ki nou kone lor Pack & Blister parey kouma sek inn sorti Yogida Sawmynaden ek Jonathan Ramasamy. Tousa la ena laverite pe sorti. Ou tour pe vini la», prévient  Roshi Bhadain. Il conseille à Kailesh Jagutpal de quitter sans plus tarder «les pourritures si vous clamez être une personne honnête».

Roshi Bhadain a aussi mis en avant la déclaration du Premier ministre, Pravind Jugnauth, au Parlement le 21 juillet 2020 dans laquelle il laissait entendre: «In fact we have to thank this company (Pack & Blister) for having responded and supplied us with equipment.» Une nouvelle contradiction à dissiper, dira-t-il, en conclusion à la veille d’une semaine, qui s’annonce cruciale.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -