Metro Express J-43 : L’electricité entre Richelieu et Barkly

Une nouvelle étape clé a été franchie, jeudi dernier, à 43 jours du soft launching de la phase 1 du projet Metro Express. Du dépôt de Richelieu à l’arrêt du tram de Barkly, sur un circuit de 3 km, l’installation de la caténaire, la ligne électrique aérienne destinée à l’alimentation des Light Rail Vehicles (LRV), a été complétée. Ce dispositif est supporté par des piles de 9 mètres de haut installées par les techniciens du Central Electricity Board. (CEB). Sur 771 piles, 580 ont été pour l’heure érigés de Rose-Hill à Port-Louis. Quant au pantographe, le capteur d’énergie électrique, son montage sur le toit du premier train arrivé en juillet débutera dans une dizaine de jours, selon une source à Larsen & Toubro (L&T). Avant les premiers tests dynamiques impliquant des tests de conduite sur les rails.

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Comme la plupart des tramways dans le monde, ceux de Maurice rouleront grâce à des moteurs électriques. L’alimentation du tram fonctionnera de la manière suivante : six sous-stations de traction faisant la connexion avec le réseau du CEB seront implantées sur l’ensemble du tracé de Rose-Hill à Port-Louis. Ces sous-stations reçoivent un courant alternatif de 20 000 volts qu’elles transforment en un courant continu de 750 volts grâce aux transformateurs. L’énergie électrique nécessaire entre dans la rame par le pantographe, dont l’archet est en contact électrique avec la caténaire. L’aménagement, à Barkly et Richelieu, des bâtiments abritant les installations des sous-stations de tractions ont été complétées la semaine dernière. Il en sera de même, dans deux semaines, pour celui de la gare de Rose-Hill, point de départ de la phase 1 du projet.
Après l’installation, dans une dizaine de jours, du pantographe sur le toit de Mauricio, démarreront les premiers tests statiques sur 3 km, préalables à la l’exploitation commerciale des rames. Les tests de fiabilité des systèmes et équipements électroniques ont déjà été complétés, selon une source à L&T. « Les tests ont été concluants en sachant que cela avait déjà été le cas en Espagne, où Mauricio avait été soumis à une série de tests. » Une période de deux semaines qui sera mise à profit à la fois pour parfaire la formation des apprentis conducteurs de trains sur le simulateur et pour l’installation des signalisations ferroviaire tout au long du tracé.

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