WWMA — Travaux exécutés—Match Finances/Utilities pour un paiement de Rs 414 M

l Ce règlement de comptes fait suite à des réclamations sur un mégacontrat de Rs 3,9 milliards alors que le coût initial était de  Rs 2,8 milliards

- Publicité -

Le chiffre magique des contrats pour des travaux par des corps parapublics tombant sous la tutelle du Deputy Prime Minister’s Offce et ministère des Utilités publiques semble être Rs 1,1 milliard. Dans le cas des travaux de la centrale thermique de Saint-Louis, la soumission de Burmeister & Wain Scandinavian Contractor A/S était supérieure de Rs 1,1 milliard. Dans un contrat pour le compte de la Waste Water Management Authority, le montant du coût a été majoré de Rs 1,1 milliard, passant de Rs 2,8 milliards à la fin de 2009 à Rs 3,9 milliards au 10 novembre 2017. Après des tractations et des critiques du directeur de l’audit, le montant a été révisé à Rs 3,2 milliards.

Depuis novembre 2017, les contracteurs tentent de recouvrer les Rs 414 millions. Mais en vain sur la base des analyses de différents Claim Consultants. A chaque fois, le ministère des Finances a objecté catégoriquement et systématiquement à toute “Request for Payment” émanant de la Waste Water Management Authority avec le feu vert du ministère de tutelle. Une dernière tentative en date “involving the higher levels in government” a été faite juste avant le communiqué de presse de la Banque africaine de Développement dénonçant des corrupt practices lors de l’allocation de ces mégacontrats.

Au vu des derniers développements, il n’existe aucune chance que ces réclamations de Rs 414 millions soient honorées. Pas seulement en raison du St-Louis Gate. Mais surtout qu’un rapport complet sur l’évaluation des travaux note que “a major component of what the contractor was claiming as on on-site costs has already been paid to him. The question then arises as to whether the employer (WWMA)  should seek recovery of such costs”.

D’autre part, ce rapport comporte des remarques cinglantes sur la situation prévalant à la WWMA pour le paiement des réclamations lors de l’exécution des travaux. “The contractor appears to have had it easy that his claims have been largely successful. It is clear that this contract went wrong. If the contractor effectively contributed to delay the works, then he should not be allowed to get away with that component of prolongation costs that has already been paid to him”, note encore le rapport officiel en dépit des coups de poing  sur la table pour casquer ces Rs 414 129 389.84…

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -